vendredi 13 décembre 2013

Test Boyaux Véloflex extrême + Lightweight

Salut à tous,

Je reviens rapidement sur un test réalisé mi-octobre dernier où j’ai eu l’occasion de tester à nouveaux des Lightweight équipées cette fois de boyaux extralight : les Véloflex extrême. Les derniers comparatifs avec cette roue avaient été faits sur des continental compétition. Quand on sait maintenant l’importance des pneumatiques dans le rendement d’une roue,  il était intéressant de refaire un test avec des boyaux spécialement conçu pour le rendement. Je les ai opposé à mes roues alus No tube équipées en chambre latex + pneus supersonic. Le boyaux véloflex possède lui aussi une chambre latex et est pesé à 210g. Supersonic + chambre latex Vitoria  on arrive à 230 g. Je ne m’étends plus sur le protocole de test toujours identique, les conditions météos étaient bonnes, sans vent, température proche de 15 degrés, route un peu humide.
Les résultats sont disponibles ci-dessous:


L’ensemble supersonic + latex reste le plus rapide de 2 watts en moyenne. J’aurai pensé que les Lightweight pouvaient être devant. Mais finalement en cherchant bien dans la littérature disponible, j’ai trouvé un test à 35 km/h du magasine Allemand Tour où on retrouve ces 2 produits: 



On remarque bien que le Supersonic est devant de 10 watts par rapport au véloflex extrême (dans mon cas je monte à 20 km/h donc moins d’écart !). Le véloflex malgré sont faible poids n’est finalement pas meilleur que le continental compétition en construction butyl. Le poids c'est une chose mais la qualité de la gomme + construction du pneu sur le coefficient de roulement s'en est une autre! Normal donc que le supersonic reste devant dans mes tests. Bref encore une fois je n’ai toujours pas trouvé de boyaux plus rapide que le pneu supersonic,  en tout cas pas en bosse vers 20 km/h.


lundi 2 décembre 2013

Reprise cycliste: des nouvelles pistes en musculation et running.

Salut à tous,

C’est la reprise pour moi après une belle coupure de 15 jours. Certains coupent plus longtemps suivant le besoin et la saison effectuée. Jusqu'à  5 semaines comme pour Thibault PINOT par exemple ! Il y a justement un excellent article dans l'équipe sur la coupure et la reprise des pros à ce sujet. On comprend mieux pourquoi il est si important de couper et surtout ne pas en avoir peur!( bel argumentaire de F.Grappe sur la mémoire du corps humain). Personnellement et après 10000 km parcourus cette année, ces 15 jours de coupure me semblent un bon compromis. Depuis mes ennuis d’arythmie fin 2010, c’est la première fois que je coupe si longtemps. Je faisais du sport au ralenti les autres années sur quelques semaines mais jamais sans rien faire. Je m’aperçois vraiment de la différence entre, couper 5 à 6 jours et 2 semaines !  C’est les premiers jours qui sont les plus difficiles, ensuite, cela va mieux. La bigorexie cycliste s’éloigne et il devient même agréable de ne plus penser à ça. Il faut dire que la neige et le froid arrivés dans la région ont été l’élément déclencheur. Celui que j’attendais pour vraiment breaker ! Si on regarde la charge depuis octobre on remarque tout de même une nette baisse sur novembre puis un arrêt sur les 15 derniers jours.



 Break cycliste et juste 3 h d’activités annexes (reprise légère  course à pied +surf/raquettes), pour prendre l’air. Bref ça devrait donc permettre une certaine régénération. Les nuits sont d’ailleurs excellentes, j’ai rarement aussi bien dormi. Peut être un signe aussi ! 

Prémices de reprise il y a quelques jours, impossible de résister à la neige! 
Et pour la reprise, c’est en mode PPG qu'il faut attaquer! Pour rappel, on peut aller voir mon post de l’année dernière où j’avais déjà argumenté ma prépa et les bienfaits de la coupure. Comme il faut changer ses routines, je m’attaque cette année à la tendance du moment : la muscu avec charges lourdes dans les sports d’endurance. Longtemps réticent,  je dois dire que les nombreuses interventions sur le sujet lors du dernier séminaire des entraîneurs à Bourges auquel j’ai assisté, ont fini par me convaincre d’essayer. Il faut juste savoir dans quoi on s’embarque au départ. Comme tous stimulis d'entraînements extérieurs au vélo,  on perd rapidement si on arrête l'entrainement. Alors il faudra en faire toute l’année en rappel! Car la force est une qualité extrêmement volatile et 3 mois de prépa seront perdus en 3 semaines, si on stoppe l’activité. La bonne nouvelle, c’est qu’un rappel assez light, d’une fois par semaine de 20 à 30 min, pendant la saison pourra suffire à entretenir les gains. Jusqu’à maintenant, j’utilisais la force max par les sprints sur le vélo pour développer cette qualité.Cela permet d'avoir un transfert immédiat au geste de pédalage et moins de soucis d’entretien en saison. Mais il est évident que les charges lourdes permettent d’atteindre des niveaux de tensions musculaires supérieurs,  impossibles à obtenir sur le vélo.  Et de quels gains parle-t-on  justement? Que ce soit de la force max sur le vélo (par les sprints) ou donc encore plus par la presse, la VO2max ne bougera pratiquement pas et pourtant la PMA va  monter ! L’amélioration du rendement musculaire,un meilleur recrutement d’unités motrices et donc une gestuelle de pédalage plus efficace, vont  permettre cette amélioration. Le cycliste est un piètre convertisseur d’énergie. Pour 1000 w consommés,  il en ressort environ 200w en bout de chaussures sur les pédales. Soit 20 % et encore…sur ce sujet voici un tableau issu de la présentation de W.Bertucci lors du séminaire. Pour 60 ml/kg/min de VO2 max, on peut voir l’impact sur la PMA par l’amélioration du rendement énergétique.


 117 watts en passant de 18 à 25 %!  W.Bertucci a rappelé qu’un coureur comme A. Olano avait une des plus faibles VO2max du peloton avec 69, mais dégageait autant de puissance que des grimpeurs possédant 82 de VO2max grâce à un rendement exceptionnelle de 27 % ! Même si on peut gagner déjà 2 % de rendement soit,  environ 30 watts de PMA,  tout le monde prendra !
Pour cela, j’ai donc remonter ma presse qui dormait chez moi depuis de nombreuses années, époque où je faisais plus de muscu que de vélo ( 70 kg vs 62 kg actuel). 


Au programme: presse, leg extension et squat jump puis transfert vélo seront la base. Il faudra reprendre progressivement par des charges légères pour réhabituer les tendons et les chaines musculaires à ce nouveau stimulis pour monter vers du plus lourd. Ma presse n’étant pas un monstre de résistance en charge, je compte m’inspirer de l’excellente présentation dispo à l’insep sur la muscu cycliste et l’alternance jambe droite et gauche proposée. 



Pour ceux qui veulent aussi avoir des idées d'exo de muscu mais aussi de PPG, il y a une très bonne vidéo réalisée par le pole espoir de Besançon où diverses approches sont exposées (merci à Flavien Soenen et Matthieu Nadal pour le lien!) 




 A coté de cela je vais aussi axer d’avantage ma prépa sur le running.  Même si je ne suis pas sûr à 100 % des résultats ,  mes lectures du dernier livre de V.Billat sur les changements d’allures, m'ont donné envie d' essayer d’impacter ma VO2max par  la course à pied. Sa méthode des accélérations/décélérations me semble plus facile à mettre en œuvre qu’en cyclisme. Après avoir développé une certaine endurance et efficacité musculaire dans cette discipline, j’aimerais tenter  un développement de VO2max par là et dépasser la valeur actuelle obtenue par le cyclisme.  De toute façon, pour un cycliste qui fait peu de running, ça doit être intéressant de changer aussi le travail musculaire à haute intensité. Le rendement est justement supérieur en running, le nombre de groupes musculaires sollicités plus importan,t  et donc l’impact sur le VES cardiaque (volume d’éjection systolique) plus élevé aussi. Voilà pourquoi on atteint des VO2max plus importantes (comme en skating)  dans ce sport par rapport au cyclisme par exemple. Si le VES monte, la VO2max monte mais est-ce que la PMA suivra ?, c’est là mon interrogation ! Après discussion avec Julien Pinot, cela ne semble pas si évident car pour lui c'est d'avantage au niveau des cellules musculaires que  l'utilisation de l'oxygène touche ses limites. Il y aura ici une limitation plutôt qu'au niveau du VES... Mais comme déjà dit, cela apporte néanmoins de la diversité dans les séances!! Chose très importante dans la prépa hivernale...
Mes objectifs étant lointains et toujours pour Juin, cela me laisse du temps pour me retourner. En tout cas, voilà de quoi proposer à mes suivis d’autres alternatives pour 2015, si tout cela fonctionne. Il faut savoir sans cesse innover et se remettre en cause.


Voila donc les grandes lignes des prochaines semaines : muscu, running/trail, raquettes à  neige, ski pour 70 % et finalement peu de vélo (30%). De quoi passer la reprise avec diversité sans laisser trop d’énergie dans les sorties froides sur un vélo.Ce dernier reprendra progressivement le dessus sur les autres disciplines avec l'avancé de la saison.

mardi 19 novembre 2013

Test Michelin PRO 4 comp limited 23 mm

Salut à tous,

J’ai pu tester  in extrémiste le dernier Michelin PRO 4 comp limited 23 mm.


 A cette époque de l’année  les conditions météos, souvent changeantes et déjà froides,   permettent rarement de faire des mesures de  terrains fiables. Mais coup de chance, j’ai bénéficié d’une belle journée sans vent où le thermomètre est monté à 13 degrés. Ce n’est pas les 20 degrés habituel pour mes tests et j’avais peur que cela influe déjà sur le durcissement des pneus. Nicolas Crêt, ingénieur chez Michelin, me l’a justement rappelé que l’on peut avoir une augmentation (plus ou moins forte) de la résistance au roulement avec la diminution de la température. Plus il fait froid, plus certains pneus deviennent difficiles à emmener. Ceci dit c’est une règle générale mais tous les pneus ne vont pas varier de la même façon.Cela sera notable pour des variations importante par exemple de 25 à 5  degrés ! A 13 degrés c’est encore représentatif de températures pouvant être rencontrées toute l'année. J’ai donc tenté le test en le comparant à mon best seller de 2013: le continentalSupersonic 23 mm.

un pneu à 166 g, l'autre à 172 g pas mal! 

Le michelin Pro 4 comp limited est l’évolution ultime du pro4 comp. Encore plus léger ( -15 g) , un peu moins résistants à la crevaison mais annoncé comme le plus rapide des Michelin. Comme le montre le graphique ci-dessous, le PRO4 Comp Limited conserve la génétique du PRO4 dans sa bande de roulement ave un grip sur sol sec et mouillé très bon.

Caractéristiques

J’ai réalisé une montée d’échauffement avec puis 2 montées de 11’40@280w (puissance maxi du moment pouvant être tenue sur la durée du test…), démontage puis montage des supersonic  puis denouveau 2 montées @280w.

Et 5 Salbert de plus pour 2013!


 Comme d’habitude le SRM est calibré et l’offset 0 fait avant chaque montée. Je me pèse pour chaque montée et ainsi je peux déterminer grâce à un calcul théorique la puissance de la montée que je compare à l’enregistrement SRM. Je peux donc voir si un pneu économise plus de watts qu’un autre par rapport à la théorie. Les résultats obtenus montrent que les Supersonic restent devant mais de vraiment peu. 


A peine 2 watts de rendu, les pro 4 n’ont pas à rougir. Surtout que l’accroche en descente m’a parue vraiment bonne, alors certainement que par conditions humides ils pourraient être une bonne alternative aux Supersonic. En effet cela ne sert à rien de gagner 2 watts en montée ou 4 secondes si c’est pour reperdre 1 minute en descente ! Reste à voir la résistance à la crevaison : à priori la couche de gomme est plus importante sur le Michelin (même si elle reste minime) ce qui pourrait laisser penser à une meilleure durée de vie.


C'est en tout cas un des pneus les plus rapide que j'ai testé en 2013, assurément un  bon produit pour ceux qui recherchent la performance sans compromettre  le grip d’un pneu.

mardi 12 novembre 2013

VO2 max à l'épreuve du temps

Salut à tous,

J’ai reçu le dernier livre de Véronique Billat  «  VO2 max à l’épreuve du temps »  et je vous donne mes impressions sur cet ouvrage. Ce dernier propose d’améliorer  le fameux VO2 max, véritable marqueur de la performance chez les sportifs, en proposant une nouvelle vision dans l’entrainement.



 L’auteur démontre comment, autour de variations de vitesse ou de puissance, il est possible de repousser le temps de soutient à VO2max mais aussi de dépasser sa valeur référence pendant l’effort.
V.Billat part du principe que, lors d’un test triangulaire ou rectangulaire de détermination de VO2max, les facteurs de cause d’arrêt sont multiples : essoufflement maximum, douleurs musculaires, perte de force. Ainsi,  quand la consommation de VO2  atteint son maximum, elle finit par chuter drastiquement si  on maintient encore la puissance. Le sportif n’utilise pratiquement plus que la filière anaérobie pour soutenir l’effort et le test se termine très rapidement, en général ! La valeur maxi de VO2max atteinte avant sa chute, est celle retenue comme référence avec sa correspondance en VMA ou watt suivant  le test.


Son premier postulat réside dans le fait qu’en modulant  la puissance, quand VO2max est atteint,  il est possible de repousser  le temps limite à VO2max. Ainsi par un jeu de décélération pour récupérer, puis de ré- accélération, il est possible de rester à VO2max de 3 à 8 fois plus longtemps que lors d’un test rectangulaire où l’athlète serait resté en moyenne 5 min à PMA. Sur cette étude, on peut voir les résultats sur 10 cyclistes ayant une VO2max entre 45 et 70 ml/kg/min .  Le graphique ci-dessous, issu de l’étude, montre un cycliste du test ayant une PMA de 400 watts ou 58 ml/min/kg  atteinte sur un cp 4min (courbe noire). 



Plus tard,  on lui fera  essayer le concept de décélération (courbe grise). Après 2 min@ 400w où il atteint VO2max, on lui baisse progressivement les puissances en contrôlant la réponse de VO2max. Si cette dernière baisse trop,  on lui dit de ré- accélérer. Ainsi on s’aperçoit, qu’en modulant la puissance, le plateau de VO2 max est maintenu jusqu'à 16 min pour l’athlète et  jusqu'à 26 min pour les meilleurs sujets (suivant l’endurance de ces derniers) !!  

Mais V.Billat va plus loin. Elle montre qu’en jouant sur les accélérations/décélérations de vitesse ( pour la course à pied) ou puissance en cyclisme pendant la séance, on peut dépasser le VO2max relevé lors d’un test.  S’entrainer en accélération et non plus en vitesse constante…Et pour accélérer rapidement, accrocher VO2max et tenir les enchaînements,  il faut de bonnes qualités de force max (force/vitesse) et sous max (endurance musculaire, tolérance à l’acidose).Autrement dit, pour avoir des gains de VO2max, il faut être capable d’agir sur l’accélération de cinétique de VO2 vers VO2max puis tenir les enchaînements!
 En course à pied,  on peut accrocher le VO2max en moins de 10 s à 200% de VMA ! Sur le graphique ci-dessous, on voit le protocole d’accélération/décélération très fort au début, puis se réduisant pour tenir l’exercice un minimum de temps pour dépasser le VO2max.

Données volontairement masquée...


 Basé sur les variations de force/vitesse,  le dosage du temps d’accélération deviendrait le graal de l’entrainement dans la conso d’O2!
Sur l’exemple ci-dessous, un  athlète a été mesuré sur un test triangulaire à 300w de PMA et 42 ml/kg/min. Après 5 min autour d’accélérations et de décélérations proches de la PMA, il dépasse de 20 % sa VO2max lors de la 2ème décélération justement ! Cela parait impressionnant,  mais je ne voudrais aller plus loin dans la réflexion…

Le dépassement de VO2 max, échelle de temps volontairement masquée.


Les mesures de VO2max en directe  grâce à des enregistreurs portatifs et performants comme le métamax sont maintenant plus fiable et facile à mettre en place lors d’étude. Avant de crier au génie sur de nouvelles méthodes d’entrainement pouvant découler de ses découvertes,  j’aimerai bien voir l’impact de séances déjà connue en cyclisme comme un gimenez ou des fractionnés plus classique sur la cinétique de VO2max.  Je ferai bien une étude la dessus avec un méta max si j’étais encore étudiant en fac de sport ! J Peut être que sans le savoir on dépasse déjà sa VO2max sur des fractionnés classiques…. Si des lecteurs ont des infos la dessus, je suis preneur.

V.Billat parle aussi  l’efficacité des fameuses séances  de VMA/PMA 30s@100%/30s @50%. D’après ses découvertes, ça serait d’avantage les 5s d’accélération pour atteindre PMA et les 5 s de décélération pour la récupération qui auraient plus d’impact sur la VO2max que réellement le temps de soutient sur 30s !!!!!  Les séances de types 15/15 seraient encore plus efficace. Par contre elle préconise de baisser drastiquement le volume d’entrainement pendant ces cycles de VO2max assez sollicitant, pour pouvoir les assimiler. Comme souvent la fraîcheur de l’athlète, ses capacités de récupération et sa préparation en amont (endurance de force , force max …) comme déjà cité seront les clés pour soutenir son concept de VO2max par accélérations.

Bref il y a encore de quoi dire ! J’ai vraiment fait un résumé très rapide des principes de son livre et les puristes devront se le procurer pour bien le comprendre ( elle va très loin dans les détails, vraiment pas simple à lire…) mais aussi voir tous les multiples exemples donnés. Malheureusement très peu d’exemples de séances sont chiffrés complètement. En effet V.Billat compte encore financer de nouvelles études avec son centre de recherche. Elles proposent ainsi  à ceux qui veulent essayer son concept nommé R2PA  de faire  un bilan exact de leurs capacités. Ce bilan  permettra ainsi de déterminer  quelle cinétique d’accélération/décélération sera  à mettre en place sur des séances bien définies en fonction de son potentiel.  A voir également dans ses travaux et recherche très orientés course à pied comment retranscrire cela le plus efficacement possible au cyclisme. Un bon sujet de recherche pour le COPS de Besançon ! (clin d’œil à J.Pinot, F.Grappe et A.Bouillod qui auront bientôt un métamax en main !)


vendredi 1 novembre 2013

Test ROTOR POWER


MAJ du 16/01/2015: les nombreux retours après un an d'utilisation semblent montrer des valeurs souvent erronées à l'usage. Des soucis de calibration assez récurrents. C'est hélas une déception par rapport à ma conclusion de novembre 2013, il fallait confirmer l'essai et ce n'est pas le cas.  Pour finir je ne préconise plus ce capteur et encore moins la version LT.

Salut à tous,

J’ai en test depuis quelques jours le pédalier capteur de puissance Rotor Power. Celui-ci se veut light, performant et relativement bien placé en terme de prix.  Je l’ai  donc  comparé à mes powertap et SRM sur  quelques sorties types en passant en revue toutes les intensités et qualités du cyclisme pour me faire une idée du produit.

726 g pour le Rotor
Le pédalier est livré sans plateau en entre axe 110 ou 130 mm. Annoncé à 505 g en 110 mm/170 mm de manivelle soit le plus petit poids possible,  le mien est pesé à 550 g dans la même configuration …dommage pour le respect des poids constructeurs. Car une fois plateau, visserie et piles en place on atteint 726 g soit + 20 g ( Le SRM est équipé d'un plateau ajouré 20 g plus léger que le rotor)  par rapport au même modèle chez SRM. Cela reste un des plus light du marché.




686 g belle intégration SRM!

 L’installation est hyper facile si vous avez le bon boitier. Sur le site Rotor il y a de quoi assurer la compatibilité avec tous les types de cadre. C’est un pédalier BB30 comme un autre, pas besoin d’installer de capteur cadence sous le guide câble par exemple comme sur  SRM. Une fois que tout est en place, plateaux et pédales montés, on passe à la calibration. Comme il y a 4 jauges de contraintes par manivelle il faut faire la manipulation 2x : manivelle droite à la verticale, pédale en bas, chaîne sur grand plateau, on lance la calibration sur son compteur puis on recommence avec la gauche. Le premier chiffre pour la droite doit être entre 700 et 3900 et le 2 ème pour la gauche entre 4000 et 7200. Petite précision non indiquée sur le manuel, si le chiffre 4096 apparaît,  il faut recommencer la calibration !! 


Une fois correctement réalisée, il n’y a plus besoin de le refaire jusqu’au prochain changement de configuration sur le Power (chaîne, plateau, pédales).  Concernant les variations de températures, Rotor m’a affirmé que les jauges n’étaient pas sensible sur ce point et donc il n’y avait pas de nécessité de faire un offset avant chaque sortie, ni en cours de sortie. Je suis surpris par cette affirmation…Mais en effet et contrairement à un powertap ou SRM qui s’étalonne à chaque fois que l’on est en roue libre, il n’y a aucune manipulation à faire  sur le ROTOR.
Mes conditions de tests se sont déroulées par beau temps, sans vent et avec une température de 11/13 degrés qui n’a pas évoluée. Les différents capteurs ont tous été sortis 20 min avant les tests pour éviter tout problème de température/calibration, les offsets 0 réalisés avant chaque test.



J’ai commencé par le couple Powertap/Rotor Power. 2  Garmin 500 avec la dernière mise à jour ont été utilisés avec enregistrement toutes les secondes activé. L’affichage de la puissance a été réglé à 1 seconde, donc sans lissage, pour voir la réactivité de chaque capteur. Dès les premiers tour de roue, on constate une grande différence de réactivité. Le powertap démarre au quart de tour mais c’est aussi un reproche bien connu. La puissance n’arrête pas de fluctuer et c’est très difficile de suivre une consigne. C’est pourquoi 99 % des utilisateurs utilisent la fonction 'puiss moy 3s' pour lisser l’affichage. A l’inverse le rotor est d’une grande stabilité. C’est même assez déconcertant tellement c’est stable. On se croirait sur home trainer! Mieux qu’un SRM ! En passant l’affichage sur 3s cela ne change rien d’ailleurs. Par contre il faut vite revenir sur du 1s car à l’inverse du powertap on s’aperçoit que le Rotor n’est pas très rapide pour détecter les changements de puissance. Alors avec un affichage moyenné sur 3s c’est encore pire ! En effet dès que l’on change de puissance le powertap réagit bien plus vite que le rotor ainsi un pic de puissance d'un sprint  très court de 3s, le rotor  a peu de chance de le voir à la bonne intensité. Il faut bien appuyer 5s pour avoir un semblant de valeur, je dis bien semblant de valeur car de ce coté là, l’information ne semble pas  bien gérée. Sur des sprints vers 1200 watts détectés au powertap, le rotor détecte 900 watts ! Un client utilisant aussi le rotor m’envoie régulièrement des pics à 1600w ( il a pourtant la dernière mise à jour) alors qu’il ne dépasse pas 1100 w sur un powertap. Le powertap une fois opposé au SRM délivre les mêmes valeurs que ce dernier à 20 watts prêt. Donc on peut vraiment penser que le Rotor gère mal les sprints et les accélérations très courtes d’une façon générale.



Concernant la reproductibilité des mesures sur des phases d’entrainement plus stable c’est par contre pas mal du tout ( récap ci dessus).  Ainsi le Rotor avance de 4 à 12 watts entre 250 et 500 w sur des efforts stabilisés entre 3 min et 30s. Cette différence s’explique par les pertes par frictions de la chaîne entre les 2 moyens de mesures.  Mais jamais  plus de 2 % d’écart ( 1 à 3 %) entre les 2 moyens, cela reste très bon. Le même powertap essayé cette fois avec mon SRM indique des écarts de mesure entre 2.1 et 3.9 % soit aussi dans les 2 %  d’écart c’est donc assez proche entre 250 w et 500 w. Je considère toujours le SRM comme la référence pour se baser sur des comparatifs vue sa grande reproductibilité sur mes différents tests de terrains. De plus il a été certifié depuis peu par SRM à une précision de +/- 1 %.  
Ci-dessous on voit un exemple d’enregistrement Rotor puis Powertap au même moment. On voit bien le lissage supérieur du Rotor (moins de variations) mais également le problème de délais sur les appuis brefs.

Enregistrement ROTOR

Enregistrement Powertap


Concernant la pente/calibration du Rotor Power, on ne peut pas agir dessus à l'inverse du SRM. Il y a par contre la possibilité de contrôler grâce au software Rotorpower que les jauges mesurent de façon fiable la puissance. A l’aide de poids  à accrocher aux pédales on peut vérifier tout cela ( pas encore testé, clé ANT+ nécessaire).



 Si une dérive est constatée, il faudra le retourner ! Pour le changement de piles, c’est par contre très simple, il n’y a qu’a dévisser le capot ( 300 à 400 h d’autonomie) et les changer pour 10 euros. Si on part sur 300 h et comparé au 1900 h actuelles des SRM, il faudra débourser 60 euros de piles comparé au 180 euros du pédalier Allemand.
Je ne parle pas volontairement des fonctions d’analyse gauche /droite, efficacité du pédalage proposés par le SOFT Rotor. Je n’ai pas assez de recul la dessus pour savoir si c’est fiable et comment cela est calculé. La document Rotor pour le moment est très light sur les explications.

Pour conclure je dirai que le Rotor Power est un bon produit pour démarrer sur la puissance pour ceux qui veulent un pédalier comme solution de mesure. Pour son prix c’est un des plus light du marché mais hélas il y a des sacrifices à faire. Oublier les pics de puissances fiables, c’est dommage quand on veut établir un profil de puissance sur les qualités anaérobies alactiques. Sinon pour le reste c’est pas mal. Actuellement il  se positionne entre le power2max ( 1000 euros, plus lourd, sous estimant beaucoup la puissance, mois stable dans l'affichage  mais plus rapide) et le SRM (2700 euros,  light, précis, fiable, stable,  rapide). Pour son prix de 1690 euros il est donc correctement placé entre le power2max et le SRM en terme de poids/prix/prestation.  Reste maintenant à voir la fiabilité dans le temps et la qualité du SAV Rotor sur ce produit. A chacun maintenant d'investir en fonction de son budget et des priorités qu'il donne à un capteur de puissance.


dimanche 27 octobre 2013

Bilan de fin de saison 2013

Salut à tous,

Après le bilan de mi-saison, voici mon bilan de fin saison. Celui-ci est plutôt positif. Comme espéré lors de mon billet de fin aout, le pic de charge a porté ses fruits et le mois de Septembre a été bon. La puissance au seuil à fait un bond de  + 10w sur 30 min ( 315 w vs 305 w) me permettant de jouer les podiums sur les cyclos et grimpées jusqu’à début Octobre ( cf les billets précédent).

Les records de puissance sur sep/octobre

 Pour y parvenir, je n’ai absolument pas suivi les mêmes entraînements qu’en 2012. Ces derniers avaient trop axés endurance critique  entraînant une certaine fatigue résiduelle ( comme un peu sur fin juin 2013…) Cette dernière avait du être absorbée avec plus de délais et le pic de forme était intervenu trop tard. Cette année ma dernière  sortie longue aura été celle de l’EDT  début juillet avec 4h40. Depuis et pour favoriser la récupération, j’ai enchaîné les sorties très régulièrement me permettant d’atteindre la même charge (95  CTL) qu’en 2012 mais sans jamais dépasser 2 h30. En gros foncier/intensité/foncier/intensité….etc et  6j sur 7j avec donc une journée off par semaine. Ce protocole m’aura permis d’avoir une amélioration des performances plus rapide.  

Exemple d'un bloc avec enchaînements

Evidemment c’est un entrainement adapté à mes objectifs qui étaient globalement court pour cette fin saison. Il ne faut pas faire un raccourci non plus en disant que l’on peut performer longtemps sans sorties longues ! Comme souvent on voit que la récupération est la clé de la progression. Beaucoup trop de cyclistes et sportifs savent s'entrainer et sont au courant des dernières techniques de préparation mais trop peu savent récupérer correctement. Les cycles de récupération sont souvent trop peu marqué de peur de perdre les acquis ! Dommage ! Preuve en est me concernant qu’il n’est pas nécessaire de faire très long pour améliorer ses performances mais c’est bien la gestion de la charge et de la récupération qui est la clé. Attention aussi pour les n’offices dans la puissance, atteindre 95 de  CTL impose tout de même 12 à 14 h de vélo/semaine ! Je n’ai pas dis que je ne pédalais pas, juste différemment ! 

J’ai donc pu atteindre le même niveau qu’en 2012 mais plus tôt et plus longtemps. Couplé à un poids de corps un peu plus light ainsi qu’un choix de pneus + vélo plus compétitif qu’en 2012, les podiums scratch n’ont jamais été aussi prêts. 

Jour de grâce post compétition, un cp 20 @325w possible ce jour là, 16min@330w! 

 Avec encore 10 watts de plus, ça serait vraiment sympa pour 2014 ! Va falloir maintenant réfléchir à la prépa hivernal +  printemps pour atteindre rapidement le niveau actuel puis ensuite le dépasser. Toujours facile à dire 6 mois à l’avance ! En attendant je continue de rouler en prenant plaisir sans trop regarder le SRM et sans plan bien définis. Les jours baissant et le mauvais temps plus régulier font baisser naturellement la charge de toute façon. Une coupure de quelques jours achèvera  la régénération quand l’hiver aura envie de venir. Pour le moment il y a encore de si belles journées que je profite sans m’imposer la coupure bien inutile si on est encore motivé psychologiquement. De toute façon quand on ne dépasse pas 15h/semaine toute l’année, la saturation physique est peu probable. Même des pros comme Samuel Dumoulin ont changé leur approche de ce coté là ! 

Pour les prochains billets retour des derniers tests déjà réalisés mais pas encore rédigés: veloflex Record vs Supersonic, chambre latex 47g, lightweight + boyaux veloflex extreme vs  jante pneus + supersonic, Rotor power, chaine yaban basse friction….

samedi 12 octobre 2013

Rendement de lubrifiants pour chaîne de vélo.

Salut à tous,

J’ai testé différents lubrifiants de chaîne de vélo dernièrement suite à un article trouvé sur le site Friction facts. L’auteur a testé pour vélo magazine une grande partie des lubrifiants du marché grâce à son banc de mesure . Il trouvait par conditions sèches jusqu'à 3 watts de gain@250watts  entre le meilleur et le moins bon. 3 watts ce n’est pas rien dans un gain par transmission.Sur une pente à 5 % c’est pratiquement comme si on allégeait le vélo d’un kilo ! Imaginons un pro qui monte @400w, il peut proportionnellement économiser 5 watts juste en choisissant le bon lubrifiant! De quoi faire la différence en fin d’étape ! 



 J’ai donc commandé un des meilleurs de sa sélection le Gold Chain Lub ( attention trouvé en Australie!) . Mon test  dans un premier temps sera d’essayer de quantifier un gain par rapport à une chaîne dégraissée puis par rapport  un autre lubrifiant bien connu le WD40. Je n’ai pas pris le meilleur de sa sélection, soit de la paraffine, car je ne me vois pas la faire fondre avant chaque lubrification.


   Pour ce test j’ai utilisé un powertap en doublon de la mesure SRM (comme pour mon test de rendement des chaines) et j’ai donc comparé à chaque fois la différence de watts mesurés entre les 2 capteurs. J’ai choisis un circuit de 10 min autour de chez en me stabilisant le plus possible vers 250w comme le banc de mesure. J’ai choisis par contre de mettre un peu de braquet ( 50*15 à 50*17) en tournant les jambes plutôt vers 70 tr/Min afin d’avoir de la tension sur la chaîne. Le but étant d’amplifier les pertes de rendement dans l’espoir de mesurer quelques choses ! Avant d’appliquer chaque nouveau lubrifiant j’ai dégraissé complètement la chaîne puis je l’ai séchée.Les résultats se trouvent ci-dessous. 



Sur une chaîne dégraissée je mesure 8 watts de différence entre SRM et Powertap,  4 watts avec du Gold Chain Lub et 7 watts avec du WD 40. On aurait donc une différence de 4 watts entre une chaîne dégraissée et le meilleur des lubrifiants.  3 watts entre le  WD40 et le  Gold Chain.  Je ne suis pas loin des conclusions du banc de mesure qui trouvait 2.2 watts entre ces derniers. Peut être que mes écarts plus importants sont du aux pertes supérieure de la chaîne par la  tension @ 70tr/Min au lieu des 95tr/Min du banc.

Mesures SRM


Evidemment il faudrait refaire d’autres mesures pour confirmer tout ça, c’est un peu juste un seul test j’en conviens. Mais comme mes résultats vont dans le sens du site, je ne cherche pas pour le moment à aller plus loin. Certains  lubrifiants  à base de téflon semblent  donc donner de bon résultat. Dans les meilleurs,  il y a le Finish line Dry téflon facilement trouvable à la vente en France.  Attention cependant à la météo. Les raisonnements énoncés sont valables par conditions sèches. En conditions humides  il faudra certainement privilégier un lubrifiant plus gras. D’ ailleurs friction facts parle de déperditions allant jusqu’à 6 watts sous la pluie et chaines sales entre lubrifiants !

samedi 5 octobre 2013

Grimpée du Salbert 2013

Salut à tous,

J’ai participé samedi 05 octobre2013 à la grimpée du Salbert organisé par le club Belfortain de l’ACTB, 6 ème et dernier rdv du calendrier FSGT 2013. C’était  une épreuve courte de 3.850 km avec 215 mD+ . 


Pour ma dernière compétition la météo n’a pas été clémente avec  une bonne pluie dès le départ.
Dommage pour cette épreuve à domicile que je connais par cœur de par les nombreux tests de matériels cette année !  Je déteste la pluie et roule pratiquement jamais dessous mais pour aujourd’hui et comme cela ne représente que 10 min d’effort, j’accepte de me faire tremper. De plus et heureusement il ne fait pas trop froid ( 17 ° degrés).
Image sous le soleil des années précédentes, c'est mieux! 

 2 jours plus tôt je suis venu me tester avec à la clé un joli 9’38 ‘’ sur mon segment test de 3.760 km @343w. Un chrono possible vers 9’48 était donc possible en donnant tout puisqu’il faut rajouter une dizaine de seconde et 100 m pour aller jusqu’à la ligne officielle.

343w 9'38 en reco ( Jantes No tube, supersonic + latex, poids total 69.2kg)

Le temps est encore sec  au moment de retirer le dossard et après avoir regardé les derniers échos radars, je décide de partir le plus tôt possible en espérant passer entre les gouttes. Mais rien à faire, à peine à la voiture pour se changer que s’abat une première grosse averse qui détrempe tout. Dans la voiture j’avais prévue le coup et pris avec moi en plus des roues No tube + supersonic,  mes neutrons d’entrainements. Equipées en GP4000s certes usés mais sous gonglés à 5 bars, elles seront parfaites  pour l’échauffement sur route mouillées. Je traîne à partir sous cette pluie et du coup il me reste plus que 30 min avant le départ…Je m’échauffe avec une montée de Salbert pour reconnaître qu’il y a plein de débris sur la route et  sur le coup je suis content de n’être pas parti avec mes supersonic plus fragiles. Les jambes tournent pas si mal et j’arrive à me motiver malgré la météo épouvantable. De retour à la voiture j’enlève le bidon, le matériel inutile…bref m’allège au maximum et me présente tout juste à 1 minute de mon départ. Seulement voilà dans la précipitation, j’oublie de changer mes roues…Moi qui a passé des dizaines de montées sur plusieurs semaines à sélectionner le meilleur matériel, je me retrouve avec du matos pourri et de plus sous gonflé…J’hésite à reporter mon départ mais vu la pluie battante et déjà trempé, je me vois plus attendre encore 30 min pour un nouveau créneau. Je pars donc le moral cette fois dans les chaussettes. Je rumine toute la montée et du coup m’aperçoit à peine de l’effort tellement je m’en veux…Et pourtant quelle dommage je suis dans un bon jour, je passe la ligne @347w mais seulement 9’59…sans avoir l’impression de tout donner. Sur mon segment de 3.760 je réalise 345w mais prends  7s dans la vue  pour 2 watts en plus pourtant à causes des  roues ( 1.55kg,  gp4000s vs 1.115 kg , latex,supersonic…).

9'45 @345w ( Neutron, gp4000s, 5b, 68.8 kg total)

 Bref de quoi faire 9’34 dans les même conditions que jeudi ou 9’44 au chrono officiel. HORRIBLE sentiment de frustration sur le moment….Finalement après obtention du classement, je finis 6ème scratch. J’aurai pu éventuellement viser la place d’Olivier Guth ( pas bien, rage de dent..) en 9’47 mais ensuite 9’36 et surtout 9’29 pour la 3 ème place était inaccessible. Je remporte tout de même ma catégorie. Félicitations spéciales à mon ami Hervé qui finit 2ème dans un temps stratosphérique de 9’29 @375w pour lui. Il colle + 13w en une semaine depuis le Lachtelweiher.

Cette mésaventure permet au moins de confirmer toute l’importance de choisir le bon matos et conforte mes résultats de rendements déjà mesurés même si je m’en serai bien passé. Je reste par contre très satisfait des watts, c’est mon record pour 2013 avec donc 347w sur 10 min ou 5.7 w/kg ramené au poids de corps du matin. De quoi rester motiver en clôturant ma meilleure fin de saison depuis longtemps! 

dimanche 29 septembre 2013

Grimpée du Lachtelweiher 2013

Salut à tous,

J’ai participé samedi 28 septembre 2013 à la grimpée du Lachtelweiher, 5ème rdv du calendrier FSGT 2013 et organisé par le club CCK. C’est une épreuve courte de 3.6 km avec 300mD+ présentant de  bons passages à 10 % entre coupé de quelques brefs replats qui attendait les participants.


Pour moi c’est un effort d’une douzaine de minutes à gérer où la puissance aérobie allait être déterminante. La pente assez soutenue peut  être  un avantage puisqu’il faut plus de 5 watts pour compenser 1 kg de poids alors que sur du 5 % on est vers 3 watts. La pesée du matin à 60.7kg ( 61 poids de forme) indique en effet que je peux difficilement faire mieux actuellement sans perdre ensuite trop de force.  Juste après les Ballons Vosgiens j’étais passé dans cette montée en reconnaissance à  330 watts et en ayant une petite marge. Alors la stratégie du jour sera  de tenir 340 watts.

Au départ les jambes sont bonnes et l’effort semble facile à 340 watts au début. Heureusement cependant que je ne suis pas parti plus vite car au bout de 6 min il faut déjà lutter pour tenir cette puissance. Les douleurs musculaires apparaissent, la respiration devient vraiment rapide, il va falloir s’arracher (comme prévue d’ailleurs J) pour tenir ce rythme jusqu’au bout. Je sens qu’il me manque un peu de fraîcheur musculaire et surtout mentale pour aller encore plus loin dans l’effort.  Sur l’échelle CR10 de Borg, je me situais à 8 / 10. 


L’arrivée situé au parking au dessus du lac du Lachtelweiher est une délivrance et je passe en 11’46 organisation @337w moy la ligne. En l’absence de Philippe Moreau et quelques cadors de la région, ce temps me permet finalement d’avoir la 3 ème place scratch derrière mon ami Hervé Gebel (11’38) et le déjà vainqueur du CLM du Ballon Olivier Guth ( 11’17). 



Un rapide calcul comparatif comme j’aime les faire me donne une puissance estimée à 355w ( +18w)  pour faire aussi bien qu’Olivier. Impossible pour moi. Sur le Ballon et un effort plus long il m’aurait fallu que 10 watts de plus pour rivaliser avec ses 26'40'' mais ici la PMA + quelques capacités lactiques supérieures des 2 premiers font la différence. Pas mon fort, il me faudra aller faire quelques courses FFC et FSGT en 2014 pour ça !
Dernier objectif samedi prochain avec le chrono du Salbert. Grimpée que je connais les yeux fermés de part mes nombreux tests de matériels effectués dedans. Objectif 345w sur 9min50, ça ferait -10s par rapport à 2012…




jeudi 26 septembre 2013

Test chambre à air Panaracer R'air

Salut à tous,

J’ai testé dernièrement une nouvelle chambre à air butyl. Cette dernière de la marque Panasonic et appelée R’air est sensée être aussi performante que le latex. Grâce à une nouvelle matière Air flex, on aurait une chambre à l’élasticité du latex mais sans la porosité. Couplé à un poids light de 64g, je me devais d’essayer ce produit  qui se veut être le compromis parfait en termes de rendement,  résistance à la pression et à l’échauffement.



Les tests se sont déroulés comme d’habitude sur mon lieu fétiche de la grimpée du Salbert ( cf dernier test de chambre latex) . La première session c’est déroulée le 06/09 mais a été écourtée car un léger  vent s’est levé à  ma deuxième montée. Pour la deuxième série réalisée avant-hier, les conditions ont été plus stables et optimales avec 21 degrés, soleil et peu de vent.J’ai tout de même regroupé dans le tableau suivant les résultats des 2 journées qui ne sont pas inintéressants.


 Le 06/09 j’ai démarré par une grimpée d’échauffement avec une chambre latex Vittoria de 75g couplé à des gp4000s. On voit qu’entre la première grimpée et la deuxième l’écart est de 1 watt. C’est certainement  l’effet du léger vent contraire ressenti ( 5 à 10 km/h d’après les relevés météo). J’ai tout de même fait une troisième montée avec la Panaracer toujours sur GP4000s pour constater que cette dernière semblait plus performante mais d’à peine 1 watt. Mais avec l’effet du vent j’ai préféré ne rien conclure. 


Avant-hier le vent était très faible ( inf 5km/h) et permettait de meilleures conclusions. Denouveau 3 montées, la première toujours en latex Vittoria/gp4000s  puis les 2 suivantes en Panaracer. Et bien j’ai denouveau le même écart d’un watt en faveur des panaracer. Ainsi ces dernières permettraient d’offrir une meilleure résistance au roulement tout en étant plus résistante à la pression ! D'un point de vue confort c'est très bon aussi, très similaire à une latex!

J’avoue être surpris  sur ces résultats. Je m’attendais à un intermédiaire entre le latex et du butyl classique mais pas au point d’être plus performant ! Quand on cherche des infos sur le net, on trouve un seul site ayant testé le coefficient de roulement de ces dernières. Celui-ci les tests sur un rouleau lisse et à 40 km/h sur un pneu Challenge. Il trouve un watt de mieux qu’une butyl classique mais bien inférieure de 5 à 6 watts par rapport à une latex à cette vitesse !  Donc il ne va pas du tout dans mon sens...mais il a fait qu'un seul test...

Concernant mes ressources documentaires sur les chambres à air en général, j’ai  celui du magazine tour qui avait testé @35 km/h sur un gp4000s et 85 kg de poids différentes chambres. On pouvait voir que le latex était en tête mais qu’une butyl ultra light pouvait s’en rapprocher.


 Sur un autre document du magazine Road bike les conclusions étaient assez semblables, en testant à 30km/h cette fois,  avec 3 watts entre la meilleure latex et la moins bonne butyl.

 Comme sur l’autre test on pouvait voir de très bons résultats de chambres ultra  light butyl s’approchant à moins d’un watt du latex ! Alors qu’en conclure par rapport à la Panaracer R’air ?   On voit clairement d’une chambre butyl light se rapproche fortement du latex et c’est le cas de la panaracer avec ses 64g. De plus son élasticité ( vérifiée en tirant dessus) est carrément meilleure qu’une butyl classique. Alors pourquoi pas penser qu’elle pourrait être un best seller dans le compromis rendement/résistance à la pression ! Si des lecteurs ont essayés et connaissent où trouver des retours dessus, je suis preneur !


dimanche 15 septembre 2013

Grimpée du Col Amic 2013

Salut à tous,

J’ai participé samedi 14 septembre 2103  au contre la montre du col Amic organisé par le VC Soultzia. Grimpée de 10.2 km avec 500 mD+ donc plutôt roulante avec même une partie descendante sur 1 km.

Nouveauté pour moi je me présente avec des jambes pas vraiment opérationnelles pour une fois. En effet la veille j’ai réalisé une bonne sortie musclée en montant 2 x la planche des belles filles . Une fois en mode CP20 presque à bloc ( 21min20@313 watts) puis une autre en fractionné PMA ( 3min@335w/3min@220w). Il faut dire que les prévisions météos, vraiment pessimistes pour le samedi, ne m’avaient pas incitée à tout miser sur ce contre la montre. Préférant profiter d’une meilleure journée vendredi après midi pour me challenger sur la planche,  je tombais mon record de 15 s par rapport à 2012. Une belle satisfaction personnelle dans la poche assurée ! ( sans avoir de  plus des jambes de feu ) .



  

Au retour et ayant quand même l’espoir d’un  x ième plantage des prévisions météos du samedi, je mets en place la grosse stratégie de récupération dont je reviens un peu dessus : J’ai fini par 15 min assez cool mais pas trop vers I2/I3 @230w@95tr/Min pour bien éliminer les résidus lactiques. Puis dès l’arrêt du vélo une bonne boisson à base de St yorres + jus de citron ( fort pouvoir alcalinisant).Egalement un yaourt à boire pour amener tout de suite du sucre et des protéines le temps de prendre une douche et nourrir le corps immédiatement. J’ai fini la douche à l’eau froide pour commencer à stimuler le retour veineux. Puis massage aux huilles essentielles et enfin chaussette de contention ! Jambes en l’air puis gouter glucido protéique devant la  Vuelta ! Me manquait  plus que la cryothérapie pour faire mieux ! 
Les prévisions ayant  évoluées dans le bon sens (pas de pluie du moins), je me présente donc au départ du col Amic. 


Je choisis de prendre pas mal de marge pour l’échauffement car je me doute bien que la mise en route sera difficile. 30 min en tournant très facilement les jambes puis 2 montées progressives de 6 min en intensité I2 vers I4. Les sensations sont très mauvaises sur la première série mais mieux sur la deuxième. Quelques sprints court pour finir et me voilà au départ. Le début est plutôt bon avec 4 min@340w sur la pente @8% mais dès la partie roulante je vois qu’il me manque de la force pour emmener du braquet. Je laisse passer @300w puis remet les watts quand la pente reviens vers 5%. Après 15 min d’effort l’engorgement musculaire se fait important malgré une bonne cadence de 90 tr/Min maintenue tout le long, je suis obligé de relâcher plusieurs fois l’effort. Trop mal ! Comme en 2012, je me plante sur le dernier virage et démarre trop tard l’accélération finale qui finalement passe encore bien. 


Je passe la ligne en 25’47@313w soit 13 s de mieux qu’en 2012 ! Par contre c’est 5 watts de moins aussi ! Comment expliquer cette amélioration avec moins de watts (pas de vent et température semblable) ? Simplement par un ensemble montant 1kg plus léger  ( ça fait les -13s) mais aussi par un choix de pneumatiques bien meilleur ! En 2012 j’avais sur les mêmes roues des Ultremo ZX . Cette fois les Continental Supersonic ont fait merveille et comme mesuré dans mes tests m’ont permis d’économiser 4 à 5 watts sur les Ultremo ( au Crr identique ou pas loin des GP 4000s testés ). Comme quoi ça vaut le coup de passer un peu de temps à choisir le meilleur matériel ! Je suis donc pleinement satisfait de ce chrono car j’arrive à pratiquement donner le meilleur de moi-même en ayant fait un cp20 et de la PMA la veille. Les 4 premiers était intouchable mais la 5ème  place ( Bravo Bernard ) en 25’26 était peut être jouable. Un rapide calcul montre qu’il me fallait sortir 7 watts de plus. Limite quand même ! Je me contenterai de la 7ème place derrière mon ami Hervé et de la 2ème place chez les Vieux !  Philippe Moreau gagne haut la main et est intouchable en améliorant son chrono de plus de 20s en 21’54. Cela fait juste 400wmoy  à sortir pour moi pour faire jeu égal ! J Lui c’était fixé 450w (il est plus lourd) au powertap sur certain tronçon ! Chapeau !
Merci au club du VC Soultzia pour l’organisation et la fermeture de la route, c’était top !