dimanche 29 septembre 2013

Grimpée du Lachtelweiher 2013

Salut à tous,

J’ai participé samedi 28 septembre 2013 à la grimpée du Lachtelweiher, 5ème rdv du calendrier FSGT 2013 et organisé par le club CCK. C’est une épreuve courte de 3.6 km avec 300mD+ présentant de  bons passages à 10 % entre coupé de quelques brefs replats qui attendait les participants.


Pour moi c’est un effort d’une douzaine de minutes à gérer où la puissance aérobie allait être déterminante. La pente assez soutenue peut  être  un avantage puisqu’il faut plus de 5 watts pour compenser 1 kg de poids alors que sur du 5 % on est vers 3 watts. La pesée du matin à 60.7kg ( 61 poids de forme) indique en effet que je peux difficilement faire mieux actuellement sans perdre ensuite trop de force.  Juste après les Ballons Vosgiens j’étais passé dans cette montée en reconnaissance à  330 watts et en ayant une petite marge. Alors la stratégie du jour sera  de tenir 340 watts.

Au départ les jambes sont bonnes et l’effort semble facile à 340 watts au début. Heureusement cependant que je ne suis pas parti plus vite car au bout de 6 min il faut déjà lutter pour tenir cette puissance. Les douleurs musculaires apparaissent, la respiration devient vraiment rapide, il va falloir s’arracher (comme prévue d’ailleurs J) pour tenir ce rythme jusqu’au bout. Je sens qu’il me manque un peu de fraîcheur musculaire et surtout mentale pour aller encore plus loin dans l’effort.  Sur l’échelle CR10 de Borg, je me situais à 8 / 10. 


L’arrivée situé au parking au dessus du lac du Lachtelweiher est une délivrance et je passe en 11’46 organisation @337w moy la ligne. En l’absence de Philippe Moreau et quelques cadors de la région, ce temps me permet finalement d’avoir la 3 ème place scratch derrière mon ami Hervé Gebel (11’38) et le déjà vainqueur du CLM du Ballon Olivier Guth ( 11’17). 



Un rapide calcul comparatif comme j’aime les faire me donne une puissance estimée à 355w ( +18w)  pour faire aussi bien qu’Olivier. Impossible pour moi. Sur le Ballon et un effort plus long il m’aurait fallu que 10 watts de plus pour rivaliser avec ses 26'40'' mais ici la PMA + quelques capacités lactiques supérieures des 2 premiers font la différence. Pas mon fort, il me faudra aller faire quelques courses FFC et FSGT en 2014 pour ça !
Dernier objectif samedi prochain avec le chrono du Salbert. Grimpée que je connais les yeux fermés de part mes nombreux tests de matériels effectués dedans. Objectif 345w sur 9min50, ça ferait -10s par rapport à 2012…




jeudi 26 septembre 2013

Test chambre à air Panaracer R'air

Salut à tous,

J’ai testé dernièrement une nouvelle chambre à air butyl. Cette dernière de la marque Panasonic et appelée R’air est sensée être aussi performante que le latex. Grâce à une nouvelle matière Air flex, on aurait une chambre à l’élasticité du latex mais sans la porosité. Couplé à un poids light de 64g, je me devais d’essayer ce produit  qui se veut être le compromis parfait en termes de rendement,  résistance à la pression et à l’échauffement.



Les tests se sont déroulés comme d’habitude sur mon lieu fétiche de la grimpée du Salbert ( cf dernier test de chambre latex) . La première session c’est déroulée le 06/09 mais a été écourtée car un léger  vent s’est levé à  ma deuxième montée. Pour la deuxième série réalisée avant-hier, les conditions ont été plus stables et optimales avec 21 degrés, soleil et peu de vent.J’ai tout de même regroupé dans le tableau suivant les résultats des 2 journées qui ne sont pas inintéressants.


 Le 06/09 j’ai démarré par une grimpée d’échauffement avec une chambre latex Vittoria de 75g couplé à des gp4000s. On voit qu’entre la première grimpée et la deuxième l’écart est de 1 watt. C’est certainement  l’effet du léger vent contraire ressenti ( 5 à 10 km/h d’après les relevés météo). J’ai tout de même fait une troisième montée avec la Panaracer toujours sur GP4000s pour constater que cette dernière semblait plus performante mais d’à peine 1 watt. Mais avec l’effet du vent j’ai préféré ne rien conclure. 


Avant-hier le vent était très faible ( inf 5km/h) et permettait de meilleures conclusions. Denouveau 3 montées, la première toujours en latex Vittoria/gp4000s  puis les 2 suivantes en Panaracer. Et bien j’ai denouveau le même écart d’un watt en faveur des panaracer. Ainsi ces dernières permettraient d’offrir une meilleure résistance au roulement tout en étant plus résistante à la pression ! D'un point de vue confort c'est très bon aussi, très similaire à une latex!

J’avoue être surpris  sur ces résultats. Je m’attendais à un intermédiaire entre le latex et du butyl classique mais pas au point d’être plus performant ! Quand on cherche des infos sur le net, on trouve un seul site ayant testé le coefficient de roulement de ces dernières. Celui-ci les tests sur un rouleau lisse et à 40 km/h sur un pneu Challenge. Il trouve un watt de mieux qu’une butyl classique mais bien inférieure de 5 à 6 watts par rapport à une latex à cette vitesse !  Donc il ne va pas du tout dans mon sens...mais il a fait qu'un seul test...

Concernant mes ressources documentaires sur les chambres à air en général, j’ai  celui du magazine tour qui avait testé @35 km/h sur un gp4000s et 85 kg de poids différentes chambres. On pouvait voir que le latex était en tête mais qu’une butyl ultra light pouvait s’en rapprocher.


 Sur un autre document du magazine Road bike les conclusions étaient assez semblables, en testant à 30km/h cette fois,  avec 3 watts entre la meilleure latex et la moins bonne butyl.

 Comme sur l’autre test on pouvait voir de très bons résultats de chambres ultra  light butyl s’approchant à moins d’un watt du latex ! Alors qu’en conclure par rapport à la Panaracer R’air ?   On voit clairement d’une chambre butyl light se rapproche fortement du latex et c’est le cas de la panaracer avec ses 64g. De plus son élasticité ( vérifiée en tirant dessus) est carrément meilleure qu’une butyl classique. Alors pourquoi pas penser qu’elle pourrait être un best seller dans le compromis rendement/résistance à la pression ! Si des lecteurs ont essayés et connaissent où trouver des retours dessus, je suis preneur !


dimanche 15 septembre 2013

Grimpée du Col Amic 2013

Salut à tous,

J’ai participé samedi 14 septembre 2103  au contre la montre du col Amic organisé par le VC Soultzia. Grimpée de 10.2 km avec 500 mD+ donc plutôt roulante avec même une partie descendante sur 1 km.

Nouveauté pour moi je me présente avec des jambes pas vraiment opérationnelles pour une fois. En effet la veille j’ai réalisé une bonne sortie musclée en montant 2 x la planche des belles filles . Une fois en mode CP20 presque à bloc ( 21min20@313 watts) puis une autre en fractionné PMA ( 3min@335w/3min@220w). Il faut dire que les prévisions météos, vraiment pessimistes pour le samedi, ne m’avaient pas incitée à tout miser sur ce contre la montre. Préférant profiter d’une meilleure journée vendredi après midi pour me challenger sur la planche,  je tombais mon record de 15 s par rapport à 2012. Une belle satisfaction personnelle dans la poche assurée ! ( sans avoir de  plus des jambes de feu ) .



  

Au retour et ayant quand même l’espoir d’un  x ième plantage des prévisions météos du samedi, je mets en place la grosse stratégie de récupération dont je reviens un peu dessus : J’ai fini par 15 min assez cool mais pas trop vers I2/I3 @230w@95tr/Min pour bien éliminer les résidus lactiques. Puis dès l’arrêt du vélo une bonne boisson à base de St yorres + jus de citron ( fort pouvoir alcalinisant).Egalement un yaourt à boire pour amener tout de suite du sucre et des protéines le temps de prendre une douche et nourrir le corps immédiatement. J’ai fini la douche à l’eau froide pour commencer à stimuler le retour veineux. Puis massage aux huilles essentielles et enfin chaussette de contention ! Jambes en l’air puis gouter glucido protéique devant la  Vuelta ! Me manquait  plus que la cryothérapie pour faire mieux ! 
Les prévisions ayant  évoluées dans le bon sens (pas de pluie du moins), je me présente donc au départ du col Amic. 


Je choisis de prendre pas mal de marge pour l’échauffement car je me doute bien que la mise en route sera difficile. 30 min en tournant très facilement les jambes puis 2 montées progressives de 6 min en intensité I2 vers I4. Les sensations sont très mauvaises sur la première série mais mieux sur la deuxième. Quelques sprints court pour finir et me voilà au départ. Le début est plutôt bon avec 4 min@340w sur la pente @8% mais dès la partie roulante je vois qu’il me manque de la force pour emmener du braquet. Je laisse passer @300w puis remet les watts quand la pente reviens vers 5%. Après 15 min d’effort l’engorgement musculaire se fait important malgré une bonne cadence de 90 tr/Min maintenue tout le long, je suis obligé de relâcher plusieurs fois l’effort. Trop mal ! Comme en 2012, je me plante sur le dernier virage et démarre trop tard l’accélération finale qui finalement passe encore bien. 


Je passe la ligne en 25’47@313w soit 13 s de mieux qu’en 2012 ! Par contre c’est 5 watts de moins aussi ! Comment expliquer cette amélioration avec moins de watts (pas de vent et température semblable) ? Simplement par un ensemble montant 1kg plus léger  ( ça fait les -13s) mais aussi par un choix de pneumatiques bien meilleur ! En 2012 j’avais sur les mêmes roues des Ultremo ZX . Cette fois les Continental Supersonic ont fait merveille et comme mesuré dans mes tests m’ont permis d’économiser 4 à 5 watts sur les Ultremo ( au Crr identique ou pas loin des GP 4000s testés ). Comme quoi ça vaut le coup de passer un peu de temps à choisir le meilleur matériel ! Je suis donc pleinement satisfait de ce chrono car j’arrive à pratiquement donner le meilleur de moi-même en ayant fait un cp20 et de la PMA la veille. Les 4 premiers était intouchable mais la 5ème  place ( Bravo Bernard ) en 25’26 était peut être jouable. Un rapide calcul montre qu’il me fallait sortir 7 watts de plus. Limite quand même ! Je me contenterai de la 7ème place derrière mon ami Hervé et de la 2ème place chez les Vieux !  Philippe Moreau gagne haut la main et est intouchable en améliorant son chrono de plus de 20s en 21’54. Cela fait juste 400wmoy  à sortir pour moi pour faire jeu égal ! J Lui c’était fixé 450w (il est plus lourd) au powertap sur certain tronçon ! Chapeau !
Merci au club du VC Soultzia pour l’organisation et la fermeture de la route, c’était top !


lundi 9 septembre 2013

Contre la montre du Ballon d'Alsace 2013

Salut à tous,

J’ai participé Dimanche 08 septembre à mon traditionnel rendez vous du contre la montre  du Ballon d’Alsace.


Le temps était incertain et les risques de pluies important mais heureusement l’épreuve,  bénit des dieux du ciel depuis sa création, va une nouvelle fois passer à travers les gouttes. Et même bénéficier d’une météo optimale avec des éclaircies et 20 degrés au départ/ 15 au sommet avec peu de vent ! Encore une fois l’organisation a réussie à fermer la route et nous aurons le col du Ballon réservé aux cyclistes toute l’après midi, chapeau ! Pour ma part c’est déjà ma 10 ème participation sur les 11 organisées, j’aurai raté que la première en 2003 ! Pour ces 10 ans j’ai à cœur de bien figurer et j’ai tout misé sur un pic de forme pour battre mes  28’25 de 2012. Pour cela et comme expliquer ici, j’ai bien chargé jusqu'à début septembre puis baissée ma charge en vue de déclencher un pic de forme. Pour que celui-ci arrive plus rapidement qu’en 2012, j’ai volontairement limité mes sorties  entre 1h30 pour le qualitatif  ( souvent) et peu au delà de 2h30 pour l'endurance critique ( car que des épreuves courtes en vue)  sur les 3 dernières semaines. Le CTL ( charge globale) est montée à un niveau équivalent à septembre 2012 mais la fatigue résiduelle est bien moindre !

Charge qui baisse et forme qui monte !

 En effet les longues sorties de préparations pour la Vosgienne 160 km de 2012 m’avaient séchée et il m’avait bien fallu 15 jours d’allègement pour avoir un rebond optimal au col Amic… Mes tests de pneus jeudi dernier m’ont de plus mis en confiance. En plus d’avoir trouvé ‘ the pneu’ pour l’épreuve,  les 4 *10min@315w tenus assez facilement m’ont montrés que la forme était déjà bien ascendante.  Dès l’échauffement je sens que les jambes sont là. Comme d’habitude j’utilise un  protocole qui me réussit bien : 20 min très cool à I2 puis 10 min de montée progressive d’intensité de I2 à I5 puis encore 10 min @I2 avec 3 petits sprints court de 5s. 5min pour aller à la ligne de départ et go.

Le protocole d'échauffement sur 40 min

 Les 10 premières minutes confirment les sensations, j’ai de bonnes jambes. 322 watts mais je sais par expérience qu’il ne faut pas s’enflammé et je préfère même lever un peu le pied. En effet et même si j’espère être dans un pic de forme, il faut savoir rester réaliste en terme de progression et miser sur 315 watts ( +10 watts en 3 semaines)  sur la montée serait parfait. Mieux vaut pouvoir accélérer un poil sur les 5 dernières minutes que prendre un point de coté et s’asphyxier sur la dernière partie. En effet après 15 min je suis tout de même content de ne pas avoir été plus vite, merci la gestion au capteur de puissance ! Ça devient dur et je pioche pour maintenir les 310 w mais ça tient ! Surtout que j’ai mes repères et je vois bien que je suis parti pour réaliser un chrono fou dans les 27 min !  J’en ai même quelques montées de stress ! La ligne approche et j’arrive tout de même à placer une accélération d’un minute @390w malgré la fatigue. La ligne est franchie en 27 min19@315w/5.2w/kg  ( 27min21 organisation) -1min06s sur 2012. Satisfaction totale ! 

Gestion à la puissance sur les 8k800 m et 615mD+ du chrono !

 Pourtant 2 h plus tard à la remise des résultats, je prends un petit coup derrière la tête. Autant je pouvais pas aller chercher le premier ( Olivier Guth) et deuxième ( Régis Claudel) en respectivement 26’42 et 27’06 autant le troisième avec 2 s d’avance sur moi était prenable. Tellement satisfait de voir que j’allais faire un top chrono dans la montée que j’ai préféré un poil assurer .Une accélération finale 20s plus tôt ou une dernière minute avec 30 watts de plus tout en lactique était possible si on m’avait annoncé un si faible écart pour la troisième place ! Mais cela reste une belle satisfaction. Les 34 min de ma première grimpée sont bien loin et jamais en 2004 jamais j’aurai pensé pouvoir atteindre 27 min ! Un rapide calcul montre qu’avec  5 à 6 watts de plus il était possible de descendre sous les 27 min. Voilà de quoi rester motivé et se fixer de nouveau objectifs pour 2014. Quand on voit que 4 des 5 premiers ont plus de 40 ans cela laisse encore de l’espoir de tenir quelques années à un bon niveau ( cf Horner à la Vuelta ! J)
Sur la course en ligne ( sur 7 km)  je refais 5 ème en produisant 314wnp sur 21'50, vraiment bien!

A l'attaque en tête de course!


Prochain RDV le col Amic samedi 14 septembre pourvoir si la forme se maintient !



jeudi 5 septembre 2013

Test du pneu Continental GP Supersonic 23 mm

Salut à tous,

J’ai réalisé un nouveau test de pneumatiques ce matin. Je ne vous cache pas qu’ en ce moment, la résistance au roulement c’est mon dada ! A force de croiser ce qui est disponible en études terrain et labo/rouleau, j’ai identifié un nouveau challenger dans les pneus light présentant un Crr ( coef de roulement) très faible. Et je vais encore rester Allemand cette fois puisque c’est  le dernier continental Supersonic  ( 160g).  



Je l’avais déjà mais vieux de 5 ans (pourtant très bons dans mes tests) et non pourvu de la dernière version de la miraculeuse gomme Black Chili. Donc opposition à mes meilleurs pneus actuels  soit le GP4000s ( 188g)  et le conti TT Ltd ( 176g). Terminé le boyaux, mes dernières infos en provenance de Michelin et du Labo de Wheel Energy confirme la performance supérieure des derniers pneus. Le gain inertiel que pourrait représenter les roues carbones à boyaux en bosse ne suffit plus devant le rendement d’un pneu associé à  une chambre à air latex !
J’ai profité de la fraîcheur du matin pour avoir des conditions optimales : 20 degrés, pas un souffle d’air, grand soleil. Comme à chaque fois, je pèse l’ensemble montant et complète le bidon pour monter avec le même poids. Aujourd’hui 69.2 kg tout compris ! 7 bars de pression, chambre latex arrière et butyl sur l’avant ( évitons les risques d’explosion sur les freinage en descente !). Salbert : 3.750 km @5,7%.

Je commence avec mes pneus étalon GP4000s puis je mets les déjà testé Continental TT. Je monte un peu plus fort que d’habitude avec cette fois 315w moy. Cette séance fera office de dernier rappel intensif avant le clm du Ballon dimanche. Sur ce match le TT Ltd prends l’avantage avec 2.3 watts d’économisé sur le gp4000s. C’est assez fou mais c’est déjà les résultats trouvés lors du précédent test et complètement cohérent avec le labo Allemand du mag TOUR. Une nouvelle fois je reste épaté par la répétabilité et la précision du test et du SRM. 



 Les 2 montées suivantes  se font avec le nouveau continental supersonic.  Cette fois c’est 3.6 w et  4 watts d’économisés sur le GP4000s, soit une moyenne de 3.8 watts. Incroyable performance du supersonic qui mérite bien ça réputation de pneu le plus rapide du marché. Sur mon précédent test le supersonic de 2008 était au niveau d’un Ultremo ZXL mais il faut bien reconnaître que la nouvelle gomme Black Chili couplée à une bande de roulement fine et légère fait des merveilles. Un pneu hors norme mais fragile à sortir que pour les grands rendez vous  !
Il me restera encore à tester le dernier Michelin pro 4 light mais on peut déjà conclure sur l’extrême importance de bien choisir ces pneumatiques. Entre un pneu d’entrainement moyenne gamme et le GP4000s, j’ai pas loin de 7 watts d’écart et cela à 20 km/H en montée. Donc plus de 10 watts sur un supersonic ! Je n’ose imaginer la différence à 50 km/H !

Ci dessous les résultats d'un très bon blog pointu testant les pneus sur rouleau à 40km/H. Les écarts se font important!



Graph du xième test du jour!







dimanche 1 septembre 2013

Les Ballons Vosgiens 2013

Salut à tous,


J’ai participé dimanche 01 septembre 2013 aux Ballons Vosgiens 90km. Cette année l’organisation bat un nouveau record avec 1166 participants sur les 2 parcours dont 644 sur le 90km ( +140 par rapport à 2011). Mauvaise surprise d’ailleurs pour les coureurs venant en dernière minute car il n’y avait plus de dossard dispo dès 7h du matin. Victime de son succès mais amplement mérité ! La météo va nous épargner encore une fois en alternant nuages et éclaircies dans des températures un poile fraiche mais raisonnable ( 12 degrés  9h à 1200m ). Pour ma part  je prends le départ avec la même stratégie que 2011, c'est-à-dire tout donner au début pour se retrouver avec les meilleurs sur les crêtes. Je retrouve Laurent Champey, Thaddaus Tiedje ( 2ème du critérium du  Ballon 2013)au départ.

A l'arrivée avec Laurent.

Sympa car ayant le même niveau ou presque ça peut être intéressant pour se soutenir. Le col de la Schlucht arrive rapidement mais ça se monte plutôt tranquille. En 2011 et sous l’impulsion de gros calibres ( Sarazin, Simon, ..) j’avais du m’employer pour rester au contact à 310w. Cette année je me retrouve devant à maintenir 290w et même à pouvoir discuter avec Kevin Bahlinger ( un des acteurs principal de la journée) qui revient bien suite à son accident (en a profité pour investir dans un power2max).
Groupé et assez tranquille dans la Schlucht

 Sur les faux plats, je me fais même un petit plaisir en accélérant sur 30s et en étirant un peu le monde ( je pestais encore il y a encore quelques années quand c’était les autres qui faisait ça ! J) . 5 min avant le sommet Laurent pose une mine et ça monte d’un coup plus vite mais c’est trop tard pour faire des dégâts et nous nous  retrouvons à une cinquantaine sur les crêtes ( une vingtaine en 2011). Je reste souvent devant à relayer les meilleurs. Je ne m’économise pas car cette épreuve  doit me servir comme tremplin pour les futures grimpées chrono. Je cherche donc à cumuler beaucoup de temps au dessus de 300w ( zone seuil pour moi). La descente du Markstein se fait rapidement et finalement la sélection va se faire dans le col suivant du Bramont. En 2011, les 2ème catégories avaient embrayés bien trop fort et j’avais sauté. Cette année ça se monte à ma limite vers 300/305 watts et je peux donc suivre jusqu’au bout.  Au sommet j’arrive même à récupérer un bidon posé quelques heures plutôt et rester au contact du groupe. Tout va bien ! Laurent et Thad sont un peu distancés mais arriveront à rentrer dans la descente. A l’attaque des Feignes, je vois un homme partir seul. Sur ce col roulant et vent de face, je me dis qu’il ne fera pas long feu face à un peloton de 20. Malheureusement et comme souvent ça ratonne beaucoup et on est 4 ou 5 à faire l’effort. Thad semble beaucoup mieux et tire même le groupe un moment. Mais le fuyard semble s’échapper malgré tout. 3 min avant le sommet, première alerte pour moi, ça accélère un gros coup, doit  faire une fois l’élastique et arrive à rentrer limite au  prix  d’une violente accélération @500w me séchant bien. Thad est déchainé et fait la descente bille en tête mais tellement vite qu’il ne voit pas le panneau à droite de bifurcation pour retrouver le col de Grosse Pierre.

Descente des Feignes, Thad et son attaque fatale....

A priori le signaleur non plus qui ne nous a pas vu arriver si vite….heureusement que je connaissais le coin…je lui cris dessus mais trop tard et dommage,  il ne reviendra plus le temps de faire demi tour. Pour ma part ça se gâte très vite et la remise en route dans un bon raidillon de 10 % est laborieuse, je paye mes efforts. Cela fait 2h que je suis devant et @270wnp, j’atteins mes limites physio. Malgré 4 min@305 watts je me retrouve laché par mon groupe. On est plus qu’une dizaine mais hélas ils partent sans moi, c’est dur. Je m’en veux à ce moment là de n’avoir pas plus ratonné depuis le début. Mais en course il faut toujours y croire et dans Grosse Pierre à l’aide d’un autre concurrent laché, on arrive à se relayer et ne plus perdre de temps sur la tête en ligne de mire. A l’attaque de la Mauselaine 3 km avant l’arrivée, ça temporise devant et on arrive à revenir pour le dernier km. L’adrénaline est au maximum et je vais pouvoir enfin jouer une place scratch ! ça sera la 2 ème place ou rien. Le fuyard Thierry Massade et vainqueur nous aura mis 2 min tout seul, respect ! Je récupère à peine 30s@170w mais me retrouve devant tout de même car évidemment commence la période d’observation avant le sprint final. Dans l’euphorie je ne sens même plus mes jambes mais en analysant mes courbes me voilà à rester devant @320w sur 2 min. Erreur fatal, à l’approche de la dernière épingle, j’entends’ attaque à gauche’ et en effet le sprint est lancé en pleine épingle. Je me fais enfermer à l’intérieur sur le petit plateau, c’est mort, j’essaye bien d’accélérer mais en vain je dépasse à peine 500w cuit par les derniers efforts…Dur dur je finis 12 ème  du coup  à 5s du podium…3 ème de catégorie maigre consolation et pas cher payé pour les efforts de la journée. 35.7 km/h pour 1600mD+, cela cause quand même.
En compagnie de Thierry Massade, vainqueur du jour, chapeau pour son raid!

Niveau performance en watts c’est pratiquement équivalent à 2011( à l’époque j’utilisais un autre SRM à la calibration différente et ayant +10 watts par rapport à l’actuel). J’ai mieux monté le Bramont de 50s avec  18 min pour 7km dont 12 min@308 watts mais j’avais moins donné avant dans la Schlucht. Je fais 3 min de moins cette année mais c’est surtout grâce au déroulement de la course plus en rapport avec mon niveau me permettant de suivre jusqu’au bout et sans dégager plus de watts. Comme dit au début, ce n’était pas un objectif principal. 3 jours plutôt je m’étais bien séché sur une sortie d’entrainement et cumulé à un poids de corps un peu faible, la fatigue résiduelle était encore là. Mais cela fait parti du programme fixé.

plus d'une heure de cumul autour de 300w, objectif atteint
Le classement: ici.

A suivre les grimpées de septembre. Place à l’affutage: que des sorties courtes avec rappel intensif. Baisse du volume de 50 % mais pas de l’intensité. On va bien voir si un pic de forme se dessine.