lundi 22 juin 2015

PMA 30/15, positionnement, Morzine Haut Chablais

Salut à tous,

J’ai participé ce Dimanche 21 Juin à la Morzine Haut Chablais 2015 sur un nouveau  parcours  90 km/2400mD+ (2200 réel). Le col de Joux Plane étant fermé pour la saison, l’organisation nous a fait emprunter l'enchaînement col de la Ramaz, col de l’Encrenaz pour revenir sur les Gets, arrivée de cette édition. Très bonne chose selon moi, car en 2014 j’avais trouvé interminable la longue traversée entre Taninges et Joux plane sur une route bien trop fréquentée par les voitures pour une cyclosportive.



 Ce parcours nous faisant rester que sur des petites routes isolées, c’était d’autant plus rassurant ! Le départ a été donné sous un ciel bien menaçant malgré la météo qui annonçait beau depuis plusieurs jours!... Je prends même une bonne rincée par 10 degrés pour rejoindre le départ en descendant des Gets, lieu de notre hébergement…


Je retrouve Manu ( VO2 cycling) et Yoann ( client cycles et forme) sur la ligne de départ.

Je suis plutôt en confiance sur la forme puisque les derniers entraînements ont été bons avec un petit cycle PMA en 30/15 sur quelques séances donnant un bon petit coup de booste sur 10 min et très bien toléré cette fois.
2 x 10'30 @319w: 14x 30s@370w /15s @220w

Pour finir j’ai également changé ma position depuis une semaine. En effet et après étude sur vidéo il semblerait que je pédalais un poil trop en arrière avec l’analyse de l’alignement genou/cales/pédale en action et non en statique. Les séances PMA 30/15 ayant été réalisées avec ce nouveau positionnement, la puissance était en tout cas bien là. Ça allait tout de même être la surprise pour voir si je tenais cette position sur 3h de course.

Avant et après positionnement en dynamique: Hauteur et recul de selle

Le départ est donné sur une route mouillée et la descente vers la côte de la Vernaz ne me rassure pas avec tout ce monde. J’essaye de maintenir ma position sur l’avant mais l’arrivée dans les gorges, juste avant la côt,  me coupe les pattes avec un cycliste qui se couche devant moi. Je l’esquive de justesse mais la montée de stress est maximum….pas simple de se remobiliser pour se mettre à fond en ayant déjà perdu la tête de course avant d’avoir commencé et je n’y arriverai pas…bloqué à 305/310 watts pas moyen de trouver mes jambes..C’est tout de même rageant …alors que j’avais misé sur 320/330 watts possible comme le laissait penser mon déblocage 48h avant...

10 min @330w en déblocage 48 h avant.

Bref je perds déjà le groupe de tête qui heureusement sera repris rapidement sur la montée suivante et roulante de la Jambaz, col  se faisant sur un rythme beaucoup plus tranquille ( 260 w).

Cela nous a permis  d’arriver au pied de la grosse difficulté du jour la Ramaz (750mD+ pour 9 km) sans soucis. N’étant pas sur de pouvoir finir avec mes 2 bidons, j'ai préféré assurer et m’arrêter pour remplir au ravito ( très bien positionné juste au pied) . Malheureusement je suis le seul du groupe à m’arrêter …l’arrêt est express et me coûte à peine 30 s que je pense pouvoir combler rapidement. Malheureusement je bloque à 270 w assez vite  et les 280 w maintenu sur les  2000mD+ de la TIME me semble inaccessible aujourd’hui..du coup pas moyen de revenir sur le groupe de mon niveau de  5 à 6 (dont Manu ) juste devant…ne connaissant absolument pas le terrain, je m’en veux car le final était beaucoup plus roulant et des roues pour me motiver auraient été les bienvenues.



La descente est rapide mais bonne vers l’Encrenaz. Col plus roulant mais très casse pattes alternant sans cesse replat et bosses. Ne voyant plus  personne devant, ni derrière…difficile de se motiver…250w sur 18 min de montée, même en début de saison je fais mieux mais quand la tête lâche….je finirai sur le même tempo jusqu'à l’arrivée sans arriver à me rentré dedans et passant la ligne en 11 ème position. Je m’interroge sur ma position où j’ai bien senti que je n’arrivai pas à supporter une tension musculaire longtemps en col donc d’avoir mon endurance de force habituelle. Bref un petit peu déçu, quelques places possible de mieux pour le classement étaient possible mais les 5 premiers étaient de toute façon inaccessible même en top forme.Surtout pas satisfait de ne pas avoir été à 100% .

Un podium tout de même chez les 40/49!



mardi 16 juin 2015

Pressions des pneus et rendement

Salut à tous,

J’aborde, avec ce nouveau test comparatif, l’impact de la pression des pneus sur leur rendement quand on roule sur un asphalte rugueux de type montagneux. On l’a tous remarqué quand on roule sur un bon vieux bitume avec les pneus  trop gonflés, les vibrations sont importantes, le rendu n’est pas bon . A l'inverse quand on test un pneu sur rouleaux, banc de mesure ou bitume tout neuf ‘ type tour de France’ la règle du  plus on gonfle plus on va vite pourrait s’appliquer…Quoi que... c’est maintenant un raccourci rapide car avec l’évolution des pneus qui sont passés de 19 mm à maintenant 28 mm, il est totalement déconseillé  de mettre 12 bars dans un 28 mm. Ceci dit et même sur des pressions plus raisonnables comprises entre 5.5 et 8.5 bars, le site bicyclerollingresistance confirme bien que plus on met de pression sur un revêtement  lisse et meilleur est le rendement.

Les principaux pneus du marché en 25 mm en test! 


Seulement voilà, sur bitume rugueux le phénomène s’inverse car trop gonflé, le pneu ou boyaux va rebondir sur les aspérités, moins bien les épouser et ainsi perdre de sa force motrice en bosse. Les phénomènes vibratoires engendrés dans la carcasse du pneu puis propagés dans le cadre finiront de faire perdre des précieux watts mécanique mais aussi musculaire à terme ( confort --). Il faudra cependant trouver le bon compromis car en fonction du poids du cycliste si le pneu n’est pas assez gonflé des pertes par échauffement et écrasement de la carcasse font finir par annuler les gains vibratoires diminués. Donc toujours une histoire de compromis…un très bon résumé de la résistance au roulement ce trouve ici chez Schwalbe : http://www.schwalbe.com/fr/rollwiderstand.html

Mais de combien de watts parle t’on justement ? J’ai voulu tenter l’expérience avec mes 61 kg et 3 pneus sur un asphalte fraîchement posé et rugueux à souhait. comme sur le montre la  photo prise dans une pente de 7 % moy.


Je suis monté vers 250 watts  moy soit un peu plus de 4 w/kg et 18 km/h . Météo enfin sans vent, O km/h sur toute la durée de l’essai à la station météo de Belfort ! Dans mes  pneus testés, on retrouve  la star du marché le GP4000S 2 25 mm /  205 g et 2 protos de la même marque dont je ne peux dévoiler pour le moment le modèle en 25 mm 170g et 28 mm 217g ! J’ai utilisé 2 pressions de tests en me mettant en limite des préconisations du fabricant sur le 28 mm à savoir 6 bars mini, 8 bars maxi.


Magnifique proto 28 mm à 217g, 6 à 8 bars de précos.

Mon poids montant de l’ensemble du jour a toujours été vérifié avant chaque départ et maintenu à 69 kg +/- 0.1, la section chrono avec marquage au sol de 1.6 km pour 100 mD+.Enregistrement SRM paramétré à 0.5s, off set vérifié à chaque montée.

Chaque pneu a été testé à 6 et 8  bars plus encore une fois le gp4000s en fin de session à 6 bars  pour vérifier que l’écart obtenu était le même qu'en début de session et valider le test.
Le tableau ci-dessous résume les données et comme à mon habitude je compare les pneus entre eux grâce à l’écart obtenu entre la mesure SRM et le calcul théorique de puissance mécanique fournie sur cette montée en fonction de la D+, KM, chrono, poids…le pneu qui me donne le plus d'écart négatif avec la théorie économise donc le plus de watts.

Récap: 2.5 à 3 watts d'économie à basse pression

Ce test permet donc de confirmer que sur bitume rugueux il faut mieux moins gonfler. On peut espérer 2.6 à 3 watts de gain vers 250w soit 1.2 %  entre 6 et 8 bars ! On remarque à ce petit jeux là que les protos fournis sont meilleurs que le GP4000s (  Et la version 28 mm  mieux que le 25 mm aussi). Je ne suis pas surpris car leur carcasse est bien plus souple que le GP et donc réagit mieux  aux vibrations. Je ne dis pas qu’ils seraient meilleurs sur un bitume plus lisse, je n'ai pas encore testé! Pour le moment et en accord avec le site bicyclerollingresistance, le GP4000s II  reste le pneu le plus polyvalent du marché dans le ratio résistance, roulement, durée de vie. Mais il faut aussi faire attention aux descentes quand on baisse les pressions ! A 6 bars j’ai senti un léger flottement chez les protos qu’on ne retrouve pas sur le GP à pression égale grâce à sa carcasse plus dure. Donc attention à ne pas tout reperdre en descente dans le choix pneus/pressions !!...

Les tests.

 Bref pour conclure si vous voulez gagner un peu de confort, de fatigue musculaire et par la même un peu de rendement sur des routes difficiles, n’hésiter pas à descendre d’un bon bar votre pression habituelle,  vous avez tout a y gagner sur un asphalt classique de montagne.

lundi 8 juin 2015

Time Megève 2015

Salut à tous,


J’ai participé à la 12 ème TIME Megève Mont Blanc ce dimanche 07 Juin 2015. Le parcours proposé cette année est le plus beau selon moi avec le départ Sallanches et enchaînement Colombière / Aravis / Saisies.



Ne dépassant plus les 2000mD+ à l’entrainement et rarement plus de 3h sur mes sorties les plus longues, je m’aligne donc sur le premier parcours pour ma première cyclosportive et course de l'année! il n'est jamais trop tard!  Objectif faire mieux qu’en 2014 ,  donc la gagner puisque j’avais fait 2ème ! Malheureusement dès le retrait des dossards l’objectif s’éloigne, pas de numéro prioritaire cette année et donc noyé dans la masse au départ. Seule option faire le pied de gru très tôt sur la ligne pour espérer partir pas trop loin des mobylettes du grand parcours partant en même temps! Mais finalement je n’y suis pas arrivé donc enlignement 15 min avant le départ et 900 personnes à remonter!

Mission impossible pour le scratch
 Je ne reverrai jamais la tête de course qui roulera 10 km/h plus vite et me prendra 4 min sur les 25 min de faux plat descendant jusqu'à Scionzier. Ensuite se fut une longue remontée, calé à 280 watts, 4.6 w/kg intensité tenable sur les 2000mD+ d’après mes derniers entrainements, je finis par passer en 59/1400 ème position au sommet de la Colombière…Les descentes étant hors chrono on peut souffler sans stress et admirer le paysage grandiose, j’adore le concept ! Bravo la TIME !  Le col des Aravis depuis le pied du Grand Bornand se passe sans soucis, je maintiens la puissance et cette fois passe en 34 ème position. Le retour Flumet est un peu moins avantageux qu’en 2014 avec vent de face et pas dans un groupe. Je dois me faire violence mais maintient les 270 wnp. Je finis 6 ème scratch et 2 ème de ma catégorie. 

Bravo à Joris, un sympathique Anglais vivant à Sallanches

Le premier est le 4 ème de 2014 qui lui est parti en prioritaire et donc me colle les 4 min du début…content malgré tout de ma prestation. Au même niveau que  2014 avec exactement la même puissance à 256wnp/217wmoy  à 5 min prêt entre les 2 parcours. Avec l’age et sans dépasser 8 à 10 h/semaine, c’est déjà pas si mal de ne pas baisser. Content de ma cadence, 85 tr/Min moyen en bosses, parfait pour économiser un peu d’énergie. 

280wmoy/col et 85tr/Min, souple et économique

Je ne regrette pas ma combinaison 38x32 pour le final de la Colombière jamais en dessous de 10 %. Rendement musculaire et mécanique au rendez comme démontrés ici. Prochain objectifs la Morzine ou la Grand Bo suivant la météo.