vendredi 17 décembre 2010

Reprise timide

Salut à tous,

Me voilà de retour après 15 jours bien triste question entraînement. J’avais planifié un week en de repos en partant voir de la famille à Annecy il y a 15 jours mais ces 2 jours se sont transformés en 10 jours d’arrêt complet. La faute a un gros rhume qui a finit par une toux carabinée empêchant tout effort. Du coup la charge d'entrainement est revue à la baisse avec une reprise progressive pendant une bonne semaine je pense. 0 de TSS sur 10 jours ça fait longtemps que cela m’est pas arrivé et les quelques coups de pédales que j’ai pu retenter sur HT ces derniers jours ne m’ont pas laissé une bonne impression. Autant il est motivant d’avoir un capteur de puissance pour voir ces progrès autant il est démotivant pour voir ses pertes après une coupure ! Mardi dernier j’ai eu bien du mal à faire 15 mn @250watts…en ayant l’impression d’être à 300watts. 50 watts de pertes pour 10 jours d’arrêt c’est rude. Bon ça devrait revenir vite, si j’arrive à reprendre sérieusement. Il faudrait aussi que la météo soit de la partie mais avec encore 20 cm de neige tombé cette nuit et des températures négatives même en journée, c’est pas pour demain que je vais me risquer un coup de froid sur mon bike. En attendant ça sera HT axé plutôt intensité pour reprendre de la pêche, sorties raquettes pour l’endurance et plio/muscu pour la reprise de force. J’avais envie de parler objectifs lors de mon dernier post mais là je vais attendre encore un peu et voir comment la forme revient avant de me lancer dans mes calculs !
Hier c’était un peu tout et n’importe quoi sur HT mais surtout impossible de tenir un effort violent trop longtemps avec des bronches encore limites. Alors efforts court type pma, sprints et endurance de force plus long mais plus cool..pas le choix…

Reprise timide

Salut à tous,

Me voilà de retour après 15 jours bien triste question entraînement. J’avais planifié un week en de repos en partant voir de la famille à Annecy il y a 15 jours mais ces 2 jours se sont transformés en 10 jours d’arrêt complet. La faute a un gros rhume qui a finit par une toux carabinée empêchant tout effort. Du coup la charge d'entrainement est revue à la baisse avec une reprise progressive pendant une bonne semaine je pense. 0 de TSS sur 10 jours ça fait longtemps que cela m’est pas arrivé et les quelques coups de pédales que j’ai pu retenter sur HT ces derniers jours ne m’ont pas laissé une bonne impression. Autant il est motivant d’avoir un capteur de puissance pour voir ces progrès autant il est démotivant pour voir ses pertes après une coupure ! Mardi dernier j’ai eu bien du mal à faire 15 mn @250watts…en ayant l’impression d’être à 300watts. 50 watts de pertes pour 10 jours d’arrêt c’est rude. Bon ça devrait revenir vite, si j’arrive à reprendre sérieusement. Il faudrait aussi que la météo soit de la partie mais avec encore 20 cm de neige tombé cette nuit et des températures négatives même en journée, c’est pas pour demain que je vais me risquer un coup de froid sur mon bike. En attendant ça sera HT axé plutôt intensité pour reprendre de la pêche, sorties raquettes pour l’endurance et plio/muscu pour la reprise de force. J’avais envie de parler objectifs lors de mon dernier post mais là je vais attendre encore un peu et voir comment la forme revient avant de me lancer dans mes calculs !
Hier c’était un peu tout et n’importe quoi sur HT mais surtout impossible de tenir un effort violent trop longtemps avec des bronches encore limites. Alors efforts court type pma, sprints et endurance de force plus long mais plus cool..pas le choix…

mardi 30 novembre 2010

PMA 1/1

Salut à tous,

Entre sorties raquettes, ski alpin ou renforcement musculaire ma pratique cycliste est plutôt limitée en ce moment. Vu les conditions météo incroyablement froide et neigeuse, c'est le moment ou jamais de faire autre chose et de provoquer une sorte de coupure! Cependant afin de pas perdre trop la gestuelle de pédalage et les watts qui vont avec, il peut être intéressant de placer une séance de rappel de PMA de temps en temps. Alors lundi après avoir hésité sur le type de séance et suite à une petite discussion par mails interposés avec Olivier je me décide pour envoyer 2 x 8(1min @380watts-1min@190 watts) le fameux 1/1 @ 100 % de PMA. Un Gimenez m'a paru bien trop dur et inadapté vu la saison dominée par des sorties en endurance, la pma 3/3 trop longue aussi et le 30/30 que je trouve trop court. Cette séance 1/1 présente donc un bon compromis entre durée et intensité PMA. Au final un bon décrassage avec 55 min @ 280 wNP échauffement compris et 35 min pour le corps de séance @ 300 wNP.




La dérive de la FC qui stagne sur la fin montre mes limites pourtant la FC Max ne dépassera pas 175 puls au lieu des 185 puls habituel. Un peu de fatigue résiduelle de la sortie ski de la veille sans doute et une hausse toujours plus limité sur HT que sur route me concernant. Heureusement que le capteur de puissance est là pour le calibrage !
Bon il serait peut être temps de parler objectifs 2011 maintenant, histoire de continuer à se motiver! A suivre…

PMA 1/1

Salut à tous,

Entre sorties raquettes, ski alpin ou renforcement musculaire ma pratique cycliste est plutôt limitée en ce moment. Vu les conditions météo incroyablement froide et neigeuse, c'est le moment ou jamais de faire autre chose et de provoquer une sorte de coupure! Cependant afin de pas perdre trop la gestuelle de pédalage et les watts qui vont avec, il peut être intéressant de placer une séance de rappel de PMA de temps en temps. Alors lundi après avoir hésité sur le type de séance et suite à une petite discussion par mails interposés avec Olivier je me décide pour envoyer 2 x 8(1min @380watts-1min@190 watts) le fameux 1/1 @ 100 % de PMA. Un Gimenez m'a paru bien trop dur et inadapté vu la saison dominée par des sorties en endurance, la pma 3/3 trop longue aussi et le 30/30 que je trouve trop court. Cette séance 1/1 présente donc un bon compromis entre durée et intensité PMA. Au final un bon décrassage avec 55 min @ 280 wNP échauffement compris et 35 min pour le corps de séance @ 300 wNP.




La dérive de la FC qui stagne sur la fin montre mes limites pourtant la FC Max ne dépassera pas 175 puls au lieu des 185 puls habituel. Un peu de fatigue résiduelle de la sortie ski de la veille sans doute et une hausse toujours plus limité sur HT que sur route me concernant. Heureusement que le capteur de puissance est là pour le calibrage !
Bon il serait peut être temps de parler objectifs 2011 maintenant, histoire de continuer à se motiver! A suivre…

mercredi 24 novembre 2010

PPG

Salut à tous,

Cette fois ça y est, l’hiver s’installe pour de bon dans nos régions et pour au moins une semaine d’après les tendances météo. Il est temps pour moi d’entamer une vraie période PPV ( Prépa physique variée) ! Jusqu’à maintenant les quelques alertes fraîches entrecoupées de bonnes périodes de douceur m’ont toujours permis de continuer à rouler mais en levant le pied toute de même. Mon TSS/d est doucement descendu vers 65 au lieu des 90 en pleine saison soit un volume d’entraînement hebdomadaire passant de 10 à 7 h. Il devrait se stabiliser vers 55-60 TSS soit 6 h par semaine.


Evidemment si l’envie et les conditions le permettent je ne me refuserai pas de temps en temps une bonne sortie faisant remonter la moyenne mais sur les 2 prochains mois cela devrait être plutôt ça. Je pense repartir sur mon modèle de l’année dernière qui à si bien marché en terme de prépa pour une bonne progression dans la saison. Mon premier objectif devrait être une course FFC de 75 km le 1 er mai à Thann( grand prix du muguet). J’ai donc le temps de faire du spécifique plus tard. Au programme donc et bien pas trop de programme justement !! L’idée : varier les plaisirs en fonction de la météo et des envies sans se prendre la tête sur de la planification. J’ai déjà repris le footing depuis 3 semaines au rythme d’une fois par semaine en augmentant progressivement les durées. Avec maintenant 50 min à 75/80% de Fc max cela commence à être intéressant et je recommence à trouver du plaisir dans cette discipline. Il faut dire que les débuts sont toujours chaotiques quand il faut se réhabituer aux chocs après 9 mois d’arrêt. J’ai repris également la musculation/pliométrie en vue de la saison de ski alpin qui me servira de base pour un renforcement musculaire des quadriceps. Un petit circuit training enchaîné 3 fois avec 20 reps de squat à 50 %, 1 min statique en position chaise contre mur, 20 reps sautées en essayant d’aller le plus haut et vite possible puis un sprint maxi de 20 s en hypervélocité sur HT. 1 min de repos et c’est reparti. A la fin de l’enchaînement le cardio est à 180 puls ! Je finis généralement par 15 à 20 min de vélocité 200 watts. Je fais essayer de garder une sortie plus longue une fois tous les 10 jours entre 75% et 80% de fc max .C’est le moment de donner priorité à l’endurance. Cela va peut être en faire sourire plus d’un mais en cette période froide hors de question de dépasser 2 h en vélo. Par contre faire 3 h en rando en montagne aucun souci ! Bref plio/muscu plutôt 2 fois par semaine, footing 1 fois et longue sortie 1 fois. Et puis si les conditions sont pas terrible et qu’il faut faire un peu plus long pourquoi pas mixer comme dimanche dernier : 45 min de footing suivi de 20 min de muscu suivi de 35 min de HT avec 10 sprint maxi 7 s pour finir de s’achever en force maxi. Jambes bien dures le lendemain ! Bref varier, surprendre, profiter des atouts de cette saison hivernale qui commence et garder de la réserve pour la suite !

PPG

Salut à tous,

Cette fois ça y est, l’hiver s’installe pour de bon dans nos régions et pour au moins une semaine d’après les tendances météo. Il est temps pour moi d’entamer une vraie période PPV ( Prépa physique variée) ! Jusqu’à maintenant les quelques alertes fraîches entrecoupées de bonnes périodes de douceur m’ont toujours permis de continuer à rouler mais en levant le pied toute de même. Mon TSS/d est doucement descendu vers 65 au lieu des 90 en pleine saison soit un volume d’entraînement hebdomadaire passant de 10 à 7 h. Il devrait se stabiliser vers 55-60 TSS soit 6 h par semaine.


Evidemment si l’envie et les conditions le permettent je ne me refuserai pas de temps en temps une bonne sortie faisant remonter la moyenne mais sur les 2 prochains mois cela devrait être plutôt ça. Je pense repartir sur mon modèle de l’année dernière qui à si bien marché en terme de prépa pour une bonne progression dans la saison. Mon premier objectif devrait être une course FFC de 75 km le 1 er mai à Thann( grand prix du muguet). J’ai donc le temps de faire du spécifique plus tard. Au programme donc et bien pas trop de programme justement !! L’idée : varier les plaisirs en fonction de la météo et des envies sans se prendre la tête sur de la planification. J’ai déjà repris le footing depuis 3 semaines au rythme d’une fois par semaine en augmentant progressivement les durées. Avec maintenant 50 min à 75/80% de Fc max cela commence à être intéressant et je recommence à trouver du plaisir dans cette discipline. Il faut dire que les débuts sont toujours chaotiques quand il faut se réhabituer aux chocs après 9 mois d’arrêt. J’ai repris également la musculation/pliométrie en vue de la saison de ski alpin qui me servira de base pour un renforcement musculaire des quadriceps. Un petit circuit training enchaîné 3 fois avec 20 reps de squat à 50 %, 1 min statique en position chaise contre mur, 20 reps sautées en essayant d’aller le plus haut et vite possible puis un sprint maxi de 20 s en hypervélocité sur HT. 1 min de repos et c’est reparti. A la fin de l’enchaînement le cardio est à 180 puls ! Je finis généralement par 15 à 20 min de vélocité 200 watts. Je fais essayer de garder une sortie plus longue une fois tous les 10 jours entre 75% et 80% de fc max .C’est le moment de donner priorité à l’endurance. Cela va peut être en faire sourire plus d’un mais en cette période froide hors de question de dépasser 2 h en vélo. Par contre faire 3 h en rando en montagne aucun souci ! Bref plio/muscu plutôt 2 fois par semaine, footing 1 fois et longue sortie 1 fois. Et puis si les conditions sont pas terrible et qu’il faut faire un peu plus long pourquoi pas mixer comme dimanche dernier : 45 min de footing suivi de 20 min de muscu suivi de 35 min de HT avec 10 sprint maxi 7 s pour finir de s’achever en force maxi. Jambes bien dures le lendemain ! Bref varier, surprendre, profiter des atouts de cette saison hivernale qui commence et garder de la réserve pour la suite !

dimanche 14 novembre 2010

Magnifique 14 novembre.

Salut à tous,

J’avais prévu de ne pas retoucher à mon RXR pour toute la période hivernale lui préférant mon bon vieux Time Edge mieux équipé pour affronter les sorties humides et froide. Mais ce 14 novembre me l’a fait ressortir pour repartir sur la route des cols Vosgiens. Pensez donc 18 °C peu de vent, du soleil et du coup le cuissard court ressorti, la tentation était trop forte. Au programme un parcours pas trop difficile : le col de Bussang et le Ballon D’Alsace : 110 km et 1400 mD+. Inutile de vouloir faire plus sans risquer de rentrer cramé, cela fait maintenant 6 semaines que je ne dépasse plus les sorties de 60 km et roule plutôt à l’envie sans planification! Aujourd’hui l’objectif sera de réaliser une sortie à la moyenne (à la Patrick Bernard !!) en travaillant principalement en zone I2/I3 sur le plat et I4 en bosse. A la mise en route c’est un vrai bonheur de retrouver une ambiance douce quand 3 jours plus tôt je roulais par 5 °C. Les premiers KM sont plutôt bon et les jambes répondent bien. Les 2 km de la cote de Rammersmatt depuis Bourbach le bas se passe en 6 min à 310 watts plutôt facilement. Une fois dans la vallée de Thann je rejoins le pied du col de Bussang à un bon rythme I2/I3: 30 min @ 250watts sans trop forcer mais 160 puls moy tout de même. C’est 10 puls plus haut que dans ma faste période ! Le vent commence déjà à se lever et est plutôt défavorable mais j’ai choisi ainsi privilégiant un vent porteur pour le retour.

Magnifique Grand Ballon depuis Bussang

A l’attaque du col Bussang par Urbes (très calme seulement le Dimanche entre 12 h et 14 h mais à éviter absolument en semaine du fait de son axe très passant) j’essaye de maintenir les 300 watts. La Fc ne s’envole pas trop mais les sensations ne sont pas vraiment là avec l’impression de piocher pour maintenir cette allure. Le pic de forme de mi septembre est maintenant loin et il faut s’y faire. Cette sensation grisante d’avoir encore de la réserve à 300 watts c’est de l’histoire ancienne. Bon je maintiens 295 watts pendant 16 min à 88 % de fc max. Pas si mal. Au sommet à seulement 748 m je prends un violent vent de face et me dit qu’au sommet du Ballon ça va donner. Le ciel se couvre d’ailleurs et en regardant vers le Ballon on peut apercevoir des nuages noirs défiler très vite…hum hum, je sens que je fais regretter d’avoir garder mes roues de 38 mm à la place de mes neutrons… la sortie va se finir en mode guerrier ! A l’attaque je suis loin de m’envoler, mes capacités à tenir une endurance haute ont bien diminuées aussi. Tenir 280 watts est pénible et les bonnes rafales de vents qui tapent dans les roues en me faisant dévier même à 15 km/h n’arrangent rien. Passé le troisième km me voilà un peu à l’abri dans la partie boisée, ça va mieux et je tiens un rythme plus stable. A l’approche du sommet je retrouve le vent et reprends un cycliste qui est tout content de s’abriter dans mes roues. Il fait froid et suis obligé de remettre le coupe vent vers la Jumenterie. Le vent et avec l’altitude ( plus que 11 °C) la température ressentie ne doit pas dépasser 5 °C ! Quel contraste avec les 18 °C du début !Je force le tempo pour me réchauffer et approche des 300 watts sur les 5 dernières minutes. Cela me fera une montée en 32’30 pour 280 watts.

Les Alpes en récompense des efforts au sommet du Ballon.

Inespéré pour une mi-novembre. Le début de la descente est catastrophique, debout sur les freins j’essaye de ne pas tomber à 30 km/h tellement les rafales me déportent à cause des roues. Ensuite avec le vent dans le dos, le final est grisant : descente comprise ( 11km) j’avale les 37 dernier km à 41 km/h de moy. La sortie se finit donc par 107 km à 31.1 km/h de moy pour 250 watts NP et 157 puls moy. Avec le retour du froid et de la pluie place maintenant à un bon cycle de ppg avec renforcement musculaire, footing et sortie rando. J’y reviens dans mon prochain billet.

Magnifique 14 novembre.

Salut à tous,

J’avais prévu de ne pas retoucher à mon RXR pour toute la période hivernale lui préférant mon bon vieux Time Edge mieux équipé pour affronter les sorties humides et froide. Mais ce 14 novembre me l’a fait ressortir pour repartir sur la route des cols Vosgiens. Pensez donc 18 °C peu de vent, du soleil et du coup le cuissard court ressorti, la tentation était trop forte. Au programme un parcours pas trop difficile : le col de Bussang et le Ballon D’Alsace : 110 km et 1400 mD+. Inutile de vouloir faire plus sans risquer de rentrer cramé, cela fait maintenant 6 semaines que je ne dépasse plus les sorties de 60 km et roule plutôt à l’envie sans planification! Aujourd’hui l’objectif sera de réaliser une sortie à la moyenne (à la Patrick Bernard !!) en travaillant principalement en zone I2/I3 sur le plat et I4 en bosse. A la mise en route c’est un vrai bonheur de retrouver une ambiance douce quand 3 jours plus tôt je roulais par 5 °C. Les premiers KM sont plutôt bon et les jambes répondent bien. Les 2 km de la cote de Rammersmatt depuis Bourbach le bas se passe en 6 min à 310 watts plutôt facilement. Une fois dans la vallée de Thann je rejoins le pied du col de Bussang à un bon rythme I2/I3: 30 min @ 250watts sans trop forcer mais 160 puls moy tout de même. C’est 10 puls plus haut que dans ma faste période ! Le vent commence déjà à se lever et est plutôt défavorable mais j’ai choisi ainsi privilégiant un vent porteur pour le retour.

Magnifique Grand Ballon depuis Bussang

A l’attaque du col Bussang par Urbes (très calme seulement le Dimanche entre 12 h et 14 h mais à éviter absolument en semaine du fait de son axe très passant) j’essaye de maintenir les 300 watts. La Fc ne s’envole pas trop mais les sensations ne sont pas vraiment là avec l’impression de piocher pour maintenir cette allure. Le pic de forme de mi septembre est maintenant loin et il faut s’y faire. Cette sensation grisante d’avoir encore de la réserve à 300 watts c’est de l’histoire ancienne. Bon je maintiens 295 watts pendant 16 min à 88 % de fc max. Pas si mal. Au sommet à seulement 748 m je prends un violent vent de face et me dit qu’au sommet du Ballon ça va donner. Le ciel se couvre d’ailleurs et en regardant vers le Ballon on peut apercevoir des nuages noirs défiler très vite…hum hum, je sens que je fais regretter d’avoir garder mes roues de 38 mm à la place de mes neutrons… la sortie va se finir en mode guerrier ! A l’attaque je suis loin de m’envoler, mes capacités à tenir une endurance haute ont bien diminuées aussi. Tenir 280 watts est pénible et les bonnes rafales de vents qui tapent dans les roues en me faisant dévier même à 15 km/h n’arrangent rien. Passé le troisième km me voilà un peu à l’abri dans la partie boisée, ça va mieux et je tiens un rythme plus stable. A l’approche du sommet je retrouve le vent et reprends un cycliste qui est tout content de s’abriter dans mes roues. Il fait froid et suis obligé de remettre le coupe vent vers la Jumenterie. Le vent et avec l’altitude ( plus que 11 °C) la température ressentie ne doit pas dépasser 5 °C ! Quel contraste avec les 18 °C du début !Je force le tempo pour me réchauffer et approche des 300 watts sur les 5 dernières minutes. Cela me fera une montée en 32’30 pour 280 watts.

Les Alpes en récompense des efforts au sommet du Ballon.

Inespéré pour une mi-novembre. Le début de la descente est catastrophique, debout sur les freins j’essaye de ne pas tomber à 30 km/h tellement les rafales me déportent à cause des roues. Ensuite avec le vent dans le dos, le final est grisant : descente comprise ( 11km) j’avale les 37 dernier km à 41 km/h de moy. La sortie se finit donc par 107 km à 31.1 km/h de moy pour 250 watts NP et 157 puls moy. Avec le retour du froid et de la pluie place maintenant à un bon cycle de ppg avec renforcement musculaire, footing et sortie rando. J’y reviens dans mon prochain billet.

mardi 2 novembre 2010

Roue libre

Salut à tous,

Mode roue libre pour le blog comme pour mon entraînement en ce moment. Après la grimpée du Salbert, les sorties se sont faites plus discrètes au grès des envies et de la météo déjà capricieuse. Planification et suivi des watts sont donc restés au placard pour une fois. Couplé la semaine dernière à 5 jours de formation cyclo-cross à Besançon, voici donc une période de relâche et de changement qui ne fait pas de mal de temps en temps. Le TSS est bien redescendu passant de 90 à 60 et les watts aussi cette fois. Mon cp20 de 330 watts doit être maintenant redescendu aux alentours de 315 watts maispas grave et c’est plus la saison de toute façon de l’entretenir au maximum .Bien content déjà d’avoir pu prolonger mon pic de forme jusqu’en octobre.
Pour revenir au cyclo-cross, je dois dire que j’ai plutôt aimé cette discipline que je n’avais jamais pratiquée. Le fait de rester sur un vélo de route donc un centre d’équilibre connu couplé à la possibilité de passer un peu partout est assez sympa. Les efforts sont très différents de la route par contre. C’est court et intense.Sur circuit on est souvent à la limite aérobie/anaérobie. Si on rajoute les parties à pieds, sprints + d’accélérations violentes où la force maxi est mise à contribution, voici une excellente façon de ne pas perdre voir de progresser différemment en hiver. Moi qui n’est jamais été trop adepte du VTT l’hiver préférant les sorties raquettes ou footing, voilà de quoi peut être changer encore un peu mes routines d’entraînement. A voir si je me laisse tenter en trouvant une bonne occas !!
Je vais tout de même commencer à réfléchir à la saison prochaine et bâtir un semblant de trame en fonction des objectifs. Pour l’instant ils ne sont pas encore tous fixés. Il se pourrait que je face un début de saison plutôt orientée courses FFC afin de me donner du rythme avant de plonger dans l’endurance critique haute demandée sur les cyclosportives montagneuses.
En attendant voici les photos de la sorties d’hier ( et pas de graphes pour une fois) avec retour dans les montagnes du coin grâce à une météo splendide : 16 °c et pas un souffle d’air, voilà de quoi rentre heureux n’importe quel cycliste plongé dans les paysages magnifiques des couleurs d’automne.


Le lac de SEWEN au pied du Ballon D'alsace.



Montée splendide du Ballon sous le soleil.

Vue sur la région de Belfort et les brumes pas loin.

Roue libre

Salut à tous,

Mode roue libre pour le blog comme pour mon entraînement en ce moment. Après la grimpée du Salbert, les sorties se sont faites plus discrètes au grès des envies et de la météo déjà capricieuse. Planification et suivi des watts sont donc restés au placard pour une fois. Couplé la semaine dernière à 5 jours de formation cyclo-cross à Besançon, voici donc une période de relâche et de changement qui ne fait pas de mal de temps en temps. Le TSS est bien redescendu passant de 90 à 60 et les watts aussi cette fois. Mon cp20 de 330 watts doit être maintenant redescendu aux alentours de 315 watts maispas grave et c’est plus la saison de toute façon de l’entretenir au maximum .Bien content déjà d’avoir pu prolonger mon pic de forme jusqu’en octobre.
Pour revenir au cyclo-cross, je dois dire que j’ai plutôt aimé cette discipline que je n’avais jamais pratiquée. Le fait de rester sur un vélo de route donc un centre d’équilibre connu couplé à la possibilité de passer un peu partout est assez sympa. Les efforts sont très différents de la route par contre. C’est court et intense.Sur circuit on est souvent à la limite aérobie/anaérobie. Si on rajoute les parties à pieds, sprints + d’accélérations violentes où la force maxi est mise à contribution, voici une excellente façon de ne pas perdre voir de progresser différemment en hiver. Moi qui n’est jamais été trop adepte du VTT l’hiver préférant les sorties raquettes ou footing, voilà de quoi peut être changer encore un peu mes routines d’entraînement. A voir si je me laisse tenter en trouvant une bonne occas !!
Je vais tout de même commencer à réfléchir à la saison prochaine et bâtir un semblant de trame en fonction des objectifs. Pour l’instant ils ne sont pas encore tous fixés. Il se pourrait que je face un début de saison plutôt orientée courses FFC afin de me donner du rythme avant de plonger dans l’endurance critique haute demandée sur les cyclosportives montagneuses.
En attendant voici les photos de la sorties d’hier ( et pas de graphes pour une fois) avec retour dans les montagnes du coin grâce à une météo splendide : 16 °c et pas un souffle d’air, voilà de quoi rentre heureux n’importe quel cycliste plongé dans les paysages magnifiques des couleurs d’automne.


Le lac de SEWEN au pied du Ballon D'alsace.



Montée splendide du Ballon sous le soleil.

Vue sur la région de Belfort et les brumes pas loin.

jeudi 14 octobre 2010

Calibration 2/2

Salut à tous,

Deuxième partie consacrée à la calibration du matériel avec cette fois le comparatif Powertap vs SRM. Avant de partir, j’ai également réalisé suivant la même méthode le calibrage de mon bon vieux powertap SL. Ici pas d’histoire de pente mais une simple vérification que le couple perçu au niveau du moyeu correspond à celui exercé sur les pédales. La formule de calcul est légèrement différente puisqu’il faut tenir compte du développement employé. Dans mon cas je suis parti sur un développement souvent utilisé en montagne: 34*21. On a donc couple moyeu= 0.17( lg manivelle)*15(charge choisie en kg)*9.81*21/34=15.45 N.m. Pour visualiser cette valeur, il suffit de passer en mode couple en appuyant 2 secondes sur le bouton select du compteur PT. Evidemment on aura vérifier avant que celui-ci indique bien 0 sans charge !! La valeur indiquée est de 132 et elle est en pound.inch (pd.in) et non en Nm. Or un 1pd.in=0.113Nm.132 pd.in=14.9 Nm. Il y aurait donc une sous estimation de 3.5 % de la part du moyeu. J’ai réessayé avec d’autres charges et d’autres développements et l’écart est sensiblement identique entre 3 et 4 %. Je pars donc en direction du Salbert pour comparer les deux capteurs. Au pied je refais une dernière fois le zéro et part à bon rythme.



J’arrête le chrono au niveau du parking au sommet. L’analyse des courbes donne 321 watts pour 10’50 SRM et 309 watts pour 10’51 PT. Cela représente 3.8 % sous estimé par le PT. Le calcul théorique avec la formule de F.Portelleau me donne 318 watts.





La deuxième étude s’est déroulée sur les pentes du Ballon d’Alsace sur une montée plus longue de 6.7 km et 525 mD+ en compagnie d’Hervé Gebel. Hervé ( 3ème de la grimpée du Salbert) s’entraîne lui aussi avec un capteur de puissance : un powertap SL 2.4. Hervé m’indique que son poids tout compris avant départ est de 75.2 kg. Le mien est de 73.8 kg aujourd’hui, soyons précis !! Une fois de retour à la maison, il m’a envoyé son fichier que j’ai pu analyser. De son coté la montée sur 26’30 s’est faite à 271 watts et moi 277 watts.









S’il avait fait mon poids et à raison de 3.7 watts pour 1 kg sur du 8% de pente, il aurait eu besoin de dégager seulement 266 watts affichés sur son PT. Nous voilà denouveau avec 4 % d’écart. Le calcul théorique indique une montée à 274 watts dans mon cas si tous les paramètres de D+, km, poids sont exacts.
Premier constats : Les capteurs de ces 2 marques sont vraiment répétables puisqu’on retrouve toujours les mêmes écarts. Si on prends comme référence la valeur théorique des montées soit 274 watts ( Ballon) ou 318 watts ( Salbert), le powertap aurait sous estimé de 3 % à chaque fois soit vraiment la valeur admise dans les différentes études comparatives déjà réalisées. Pour les curieux, il y a également Olivier R qui vient de réaliser une calibration de son PT et trouve également 3,5 % de sous estimation par rapport à la théorie. Bilan de tout cela, je ne pense pas modifier la pente de mon SRM. Les 2 à 3 watts d’écarts sont dans ma pratique largement acceptable. Cette étude même si elle est loin d’être aussi poussée que des validations scientifiques met en avant la bonne reproductibilité des appareils proposés au public, d’un vélo à un autre et d’un modèle à un autres aussi.

Calibration 2/2

Salut à tous,

Deuxième partie consacrée à la calibration du matériel avec cette fois le comparatif Powertap vs SRM. Avant de partir, j’ai également réalisé suivant la même méthode le calibrage de mon bon vieux powertap SL. Ici pas d’histoire de pente mais une simple vérification que le couple perçu au niveau du moyeu correspond à celui exercé sur les pédales. La formule de calcul est légèrement différente puisqu’il faut tenir compte du développement employé. Dans mon cas je suis parti sur un développement souvent utilisé en montagne: 34*21. On a donc couple moyeu= 0.17( lg manivelle)*15(charge choisie en kg)*9.81*21/34=15.45 N.m. Pour visualiser cette valeur, il suffit de passer en mode couple en appuyant 2 secondes sur le bouton select du compteur PT. Evidemment on aura vérifier avant que celui-ci indique bien 0 sans charge !! La valeur indiquée est de 132 et elle est en pound.inch (pd.in) et non en Nm. Or un 1pd.in=0.113Nm.132 pd.in=14.9 Nm. Il y aurait donc une sous estimation de 3.5 % de la part du moyeu. J’ai réessayé avec d’autres charges et d’autres développements et l’écart est sensiblement identique entre 3 et 4 %. Je pars donc en direction du Salbert pour comparer les deux capteurs. Au pied je refais une dernière fois le zéro et part à bon rythme.



J’arrête le chrono au niveau du parking au sommet. L’analyse des courbes donne 321 watts pour 10’50 SRM et 309 watts pour 10’51 PT. Cela représente 3.8 % sous estimé par le PT. Le calcul théorique avec la formule de F.Portelleau me donne 318 watts.





La deuxième étude s’est déroulée sur les pentes du Ballon d’Alsace sur une montée plus longue de 6.7 km et 525 mD+ en compagnie d’Hervé Gebel. Hervé ( 3ème de la grimpée du Salbert) s’entraîne lui aussi avec un capteur de puissance : un powertap SL 2.4. Hervé m’indique que son poids tout compris avant départ est de 75.2 kg. Le mien est de 73.8 kg aujourd’hui, soyons précis !! Une fois de retour à la maison, il m’a envoyé son fichier que j’ai pu analyser. De son coté la montée sur 26’30 s’est faite à 271 watts et moi 277 watts.









S’il avait fait mon poids et à raison de 3.7 watts pour 1 kg sur du 8% de pente, il aurait eu besoin de dégager seulement 266 watts affichés sur son PT. Nous voilà denouveau avec 4 % d’écart. Le calcul théorique indique une montée à 274 watts dans mon cas si tous les paramètres de D+, km, poids sont exacts.
Premier constats : Les capteurs de ces 2 marques sont vraiment répétables puisqu’on retrouve toujours les mêmes écarts. Si on prends comme référence la valeur théorique des montées soit 274 watts ( Ballon) ou 318 watts ( Salbert), le powertap aurait sous estimé de 3 % à chaque fois soit vraiment la valeur admise dans les différentes études comparatives déjà réalisées. Pour les curieux, il y a également Olivier R qui vient de réaliser une calibration de son PT et trouve également 3,5 % de sous estimation par rapport à la théorie. Bilan de tout cela, je ne pense pas modifier la pente de mon SRM. Les 2 à 3 watts d’écarts sont dans ma pratique largement acceptable. Cette étude même si elle est loin d’être aussi poussée que des validations scientifiques met en avant la bonne reproductibilité des appareils proposés au public, d’un vélo à un autre et d’un modèle à un autres aussi.

lundi 11 octobre 2010

Calibration 1 / 2

Salut à tous,

Le dernier article m’a donné envie de refaire une passe complète sur le calibrage de mon matériel et d'en profiter également pour expliquer la méthode employée notamment par SRM pour calculer la pente de leur powermeter. En France il y a Matsport qui réalise ce service mais aussi Wattservice. Le SRM est installé sur un banc de mesures spécifiques où des charges connues sont appliquées. Une série de calcul, suite aux valeurs données par les jauges de contraintes, permet ensuite d’en déduire la pente théorique. Cette manipulation peut être reproduite à la maison pour ce donner une idée. Le vélo doit être bien maintenu. Le mien sera fixé sur mon home trainer avec la roue arrière bloquée. Des charges sont ensuite appliquées sur la pédale de droite puis celle de gauche et les valeurs données par le compteur mis en mode calibration ( mode+set ) sont relevées. J’ai utilisé des disques de muscu de 5 kg suspendus par un cable au niveau de l’axe des pédales. J’ai suspendu respectivement 10, 20 et 25 kg équivalent à la force d’appui à 160 watts, 320 watts et 400 watts. Les manivelles sont toujours placées à l’horizontale évidemment.


Concernant le test : les mesures ont été réalisées avec un vélo placé dans la pièce depuis heure afin d’avoir les jauges de contraintes à la même température et les poids ont été mesurés sur une balance. Une incertitude demeure sur la précision de la balance ( +/- 0.1kg) mais en tout cas 20 kg de poids=20 kg affichés.
Avant de commencer les mesures il faut relevé la valeur donnée par le mode zéro en faisant tourner à vide les pédales ( mode+set). Aujourd’hui ma valeur est de 462. Ensuite les charges sont appliquées et on relève la nouvelle valeur à chaque changement de poids. Par exemple pour 20 kg la valeur grimpe à 1026 sur la droite et 1030 à gauche. La moyenne est donc de 1028.
Pour connaître la pente théorique il faut soustraire cette valeur à celle d’origine soit 1028-462= 566. On divise ensuite cette valeur par le couple appliqué sur la pédale. Avec des manivelles de 170 mm cela nous donne pour 20 kg : 0.17*20*9.81= 33.35 Nm. Pente=566/33.35= 16.97 Hz/Nm. Cette pente oscille entre 16.8 et 17 suivant les charges dans mon cas. Mon calibrage d’usine m’indiquait 17.1 et mon dernier calibrage maison m’avait fait modifier la pente à 16.9. Pas de grosse dérive constatée donc depuis 1 an d’utilisation. Sur wattservice, ils expliquent qu’une dérive de +1hz/Nm à 320watts engendre une sous estimation de 25 watts. Soit 2.5 watts par 0.1hz/Nm. Obtenant donc des valeurs très proches par rapport à la théorie, il ne me parait donc pas encore nécessaire de le renvoyer pour 0.1 hz de différence.
Comme on peut le voir sur la photo, j’ai ressorti mon bon vieux powertap et j’ai décidé de refaire une sortie de comparaison sur le terrain du Salbert.
Une autre sortie a également été réalisée en compagnie d’Hervé Gebel ( AC Thann) que je remercie. Equipé lui aussi d’un powertap, nous avons monté au train le ballon d’alsace et comparé nos mesures. Hervé ( DESS en prépa physique) connaît très bien la notion de watts de par ses études. Avec son aide, je finis de compiler toutes les données et vous donne les résultats au prochain post.

Calibration 1 / 2

Salut à tous,

Le dernier article m’a donné envie de refaire une passe complète sur le calibrage de mon matériel et d'en profiter également pour expliquer la méthode employée notamment par SRM pour calculer la pente de leur powermeter. En France il y a Matsport qui réalise ce service mais aussi Wattservice. Le SRM est installé sur un banc de mesures spécifiques où des charges connues sont appliquées. Une série de calcul, suite aux valeurs données par les jauges de contraintes, permet ensuite d’en déduire la pente théorique. Cette manipulation peut être reproduite à la maison pour ce donner une idée. Le vélo doit être bien maintenu. Le mien sera fixé sur mon home trainer avec la roue arrière bloquée. Des charges sont ensuite appliquées sur la pédale de droite puis celle de gauche et les valeurs données par le compteur mis en mode calibration ( mode+set ) sont relevées. J’ai utilisé des disques de muscu de 5 kg suspendus par un cable au niveau de l’axe des pédales. J’ai suspendu respectivement 10, 20 et 25 kg équivalent à la force d’appui à 160 watts, 320 watts et 400 watts. Les manivelles sont toujours placées à l’horizontale évidemment.


Concernant le test : les mesures ont été réalisées avec un vélo placé dans la pièce depuis heure afin d’avoir les jauges de contraintes à la même température et les poids ont été mesurés sur une balance. Une incertitude demeure sur la précision de la balance ( +/- 0.1kg) mais en tout cas 20 kg de poids=20 kg affichés.
Avant de commencer les mesures il faut relevé la valeur donnée par le mode zéro en faisant tourner à vide les pédales ( mode+set). Aujourd’hui ma valeur est de 462. Ensuite les charges sont appliquées et on relève la nouvelle valeur à chaque changement de poids. Par exemple pour 20 kg la valeur grimpe à 1026 sur la droite et 1030 à gauche. La moyenne est donc de 1028.
Pour connaître la pente théorique il faut soustraire cette valeur à celle d’origine soit 1028-462= 566. On divise ensuite cette valeur par le couple appliqué sur la pédale. Avec des manivelles de 170 mm cela nous donne pour 20 kg : 0.17*20*9.81= 33.35 Nm. Pente=566/33.35= 16.97 Hz/Nm. Cette pente oscille entre 16.8 et 17 suivant les charges dans mon cas. Mon calibrage d’usine m’indiquait 17.1 et mon dernier calibrage maison m’avait fait modifier la pente à 16.9. Pas de grosse dérive constatée donc depuis 1 an d’utilisation. Sur wattservice, ils expliquent qu’une dérive de +1hz/Nm à 320watts engendre une sous estimation de 25 watts. Soit 2.5 watts par 0.1hz/Nm. Obtenant donc des valeurs très proches par rapport à la théorie, il ne me parait donc pas encore nécessaire de le renvoyer pour 0.1 hz de différence.
Comme on peut le voir sur la photo, j’ai ressorti mon bon vieux powertap et j’ai décidé de refaire une sortie de comparaison sur le terrain du Salbert.
Une autre sortie a également été réalisée en compagnie d’Hervé Gebel ( AC Thann) que je remercie. Equipé lui aussi d’un powertap, nous avons monté au train le ballon d’alsace et comparé nos mesures. Hervé ( DESS en prépa physique) connaît très bien la notion de watts de par ses études. Avec son aide, je finis de compiler toutes les données et vous donne les résultats au prochain post.

samedi 2 octobre 2010

Grimpée du Salbert 2010

Salut à tous!!

Aujourd’hui c’était la grimpée chrono du Salbert faisant office de dernière manche du trophée DNA des grimpeurs de l’EST et aussi de ma dernière compèt 2010. Au programme une montée très courte de 4 km pour 220 mD+. Donc exercice de PMA au programme ou pas loin pour moi. Tout à bloc, pas de gestion ou presque histoire de ne pas être carbonisé à la moitié quand même. Suite à mon podium du 12 septembre, j’ai essayé de maintenir mon pic de forme atteins ce jour là jusqu’à aujourd’hui. Au programme que des sorties d’une à deux heures avec une alternance de sortie cool à 200 watts moyen et d’autre typé seuil 15 min@ 300 watts ou PMA 380 watts. J’avais de plus fait une reco bien appuyée dans le salbert il y a 10 jours me permettant de sentir mes limites vers 350 watts sur 10 min.


Je me présente donc pour retirer mon dossard et apprends que le record tout frais de l’année dernière est déjà tombé. Adrien Vuillier du CC Etupe vient de monter en 8’37s et fait 15 s de mieux que son précédent record ; Pour info Christophe Moreau est déjà monté pas loin des 9 min donc une pure bête le gars aujourd’hui !
A 16h02 c’est mon tour de lâcher les watts. La stratégie est de monter à 360 watts pour passer sous la barre des 10 min, cela me parait vraiment être le maximum. Malgré tout si je vois qu’il m’en reste un peu sur la fin je pourrais toujours en lâcher un peu plus. Le départ est violent avec 380 watts sur la première minute puis je me cale comme prévu sur 360 watts. Je monte bien mais je sens que je ne suis pas non plus dans un jour exceptionnel. La fc d’ailleur en témoigne puisqu’elle ne s’envole pas et reste coincée autour de 180 puls. Pour ce genre d’effort je devrais être plutôt vers 186-190 puls. Pourtant je n’ai vraiment pas l’impression d’en avoir fait trop ces temps-ci, bref heureusement que je ne suis plus la fc depuis bien longtemps car j’aurai eu tendance à appuyer encore plus en voyant ces chiffres. Vers 8 minutes d’efforts, je constate que j’ai bien fait de ne pas partir plus vite car je suis à bloc et impossible d’aller plus vite. Je continu donc à ce rythme sans pouvoir accélérer. Juste avant l’arrivée une épingle à 180 degrés faisait office de piège avec plein de gravillons dessus. Je mets ma roue arrière dedans en relançant, je part en glissade et me rattrape in extremis. Malheureusement à 30 mètres de l’arrivée je perds une précieuse vitesse. Je passe la ligne en 10’01 execo avec le 4 ème. 360 watts comme prévu soit 5,8 watts/kg tout de même. Dommage pour les quelques secondes perdues.



La 3ème place était à 9’46s réalisé par Hervé Gebel de mon club soit 10 watts de plus à sortir pour moi. Peut être possible dans un grand jour mais pas aujourd’hui ! A l’arrivée je discute avec le vainqueur qui me dit qu’il n’a pas beaucoup roulé cette année, eh ben !! Avec 62 kg et un vélo light comme le mien, il a donc mes caractéristiques de poids. Un rapide calcul indique qu’il a réalisé 430 watts et 7 watts/kg dans cette montée. C’est de la folie on est à la limite physio pour des efforts de cette durée non ?!? Qu’en penses les spécialistes ? Merci en tout cas à l’ACTB pour cette organisation qui s’est déroulée en plus dans des conditions météo parfaites : 19°c, soleil et pas de vent.



Voilà c’est fini pour les courses 2010, reste encore quelques belles journées à profiter j’en suis sur en octobre. Je vais pouvoir faire prochainement un bilan de la saison coté watts cette fois après celui des classements.
A suivre… !

Grimpée du Salbert 2010

Salut à tous!!

Aujourd’hui c’était la grimpée chrono du Salbert faisant office de dernière manche du trophée DNA des grimpeurs de l’EST et aussi de ma dernière compèt 2010. Au programme une montée très courte de 4 km pour 220 mD+. Donc exercice de PMA au programme ou pas loin pour moi. Tout à bloc, pas de gestion ou presque histoire de ne pas être carbonisé à la moitié quand même. Suite à mon podium du 12 septembre, j’ai essayé de maintenir mon pic de forme atteins ce jour là jusqu’à aujourd’hui. Au programme que des sorties d’une à deux heures avec une alternance de sortie cool à 200 watts moyen et d’autre typé seuil 15 min@ 300 watts ou PMA 380 watts. J’avais de plus fait une reco bien appuyée dans le salbert il y a 10 jours me permettant de sentir mes limites vers 350 watts sur 10 min.


Je me présente donc pour retirer mon dossard et apprends que le record tout frais de l’année dernière est déjà tombé. Adrien Vuillier du CC Etupe vient de monter en 8’37s et fait 15 s de mieux que son précédent record ; Pour info Christophe Moreau est déjà monté pas loin des 9 min donc une pure bête le gars aujourd’hui !
A 16h02 c’est mon tour de lâcher les watts. La stratégie est de monter à 360 watts pour passer sous la barre des 10 min, cela me parait vraiment être le maximum. Malgré tout si je vois qu’il m’en reste un peu sur la fin je pourrais toujours en lâcher un peu plus. Le départ est violent avec 380 watts sur la première minute puis je me cale comme prévu sur 360 watts. Je monte bien mais je sens que je ne suis pas non plus dans un jour exceptionnel. La fc d’ailleur en témoigne puisqu’elle ne s’envole pas et reste coincée autour de 180 puls. Pour ce genre d’effort je devrais être plutôt vers 186-190 puls. Pourtant je n’ai vraiment pas l’impression d’en avoir fait trop ces temps-ci, bref heureusement que je ne suis plus la fc depuis bien longtemps car j’aurai eu tendance à appuyer encore plus en voyant ces chiffres. Vers 8 minutes d’efforts, je constate que j’ai bien fait de ne pas partir plus vite car je suis à bloc et impossible d’aller plus vite. Je continu donc à ce rythme sans pouvoir accélérer. Juste avant l’arrivée une épingle à 180 degrés faisait office de piège avec plein de gravillons dessus. Je mets ma roue arrière dedans en relançant, je part en glissade et me rattrape in extremis. Malheureusement à 30 mètres de l’arrivée je perds une précieuse vitesse. Je passe la ligne en 10’01 execo avec le 4 ème. 360 watts comme prévu soit 5,8 watts/kg tout de même. Dommage pour les quelques secondes perdues.



La 3ème place était à 9’46s réalisé par Hervé Gebel de mon club soit 10 watts de plus à sortir pour moi. Peut être possible dans un grand jour mais pas aujourd’hui ! A l’arrivée je discute avec le vainqueur qui me dit qu’il n’a pas beaucoup roulé cette année, eh ben !! Avec 62 kg et un vélo light comme le mien, il a donc mes caractéristiques de poids. Un rapide calcul indique qu’il a réalisé 430 watts et 7 watts/kg dans cette montée. C’est de la folie on est à la limite physio pour des efforts de cette durée non ?!? Qu’en penses les spécialistes ? Merci en tout cas à l’ACTB pour cette organisation qui s’est déroulée en plus dans des conditions météo parfaites : 19°c, soleil et pas de vent.



Voilà c’est fini pour les courses 2010, reste encore quelques belles journées à profiter j’en suis sur en octobre. Je vais pouvoir faire prochainement un bilan de la saison coté watts cette fois après celui des classements.
A suivre… !

dimanche 26 septembre 2010

Essai Zipp 303 Boyaux

Salut à tous,


Retour sur un petit test de l’été dont je n’avais pas encore pris le temps de parler. J’ai eu l’opportunité d’essayer des roues ZIPP 303 à boyaux. Mon vélociste (merci Daniel de Ditri-cycle Danjoutin) en utilisait une paire et il m’a proposé de me les prêter. Belle occasion enfin d’essayer des roues à boyau, je ne pouvais pas refuser!

Version zipp


La paire était équipée de boyaux Continental Sprinter. Un petit comparatif technique avec mes Edge 38 mm s’imposait avant d’aller sur le terrain. Les zipp nues pèsent 1170 g vs 1340 g pour les Edge. La différence provient essentiellement du profil tubulair permettant d’avoir une jante de 285g-44mm contre 390 g- 38mm à pneu. Mes roues reprennent un peu l’avantage sur le montage global faisant passer les 210 g d’écart sur les jantes à seulement 170 g sur l’ensemble. Reste le choix des pneus : avec un ensemble chambre light + ultremo R1 à 250 g contre 280 g pour le boyau sprinter, il ne reste vraiment plus grand écart sur l’ensemble : 1730 g – zipp 303 vs 1840 g edge 38.

Version Edge

Je pars donc essayer 2 jours de suite sur un parcours identique présentant des longues lignes droites et aussi un col de 400 mD+. Dès la mise en route, c’est l’enchantement d’un point de vue confort. Le boyau pourtant gonflé à 8 bars ( 7 sur mes ultremo) me donne l’impression de rouler sur du velours. On dirait que je viens changer de vélo tellement les vibrations me paraissent filtrées. Magique le boyau ! Vient ensuite à tester l’aérodynamisme. Jusqu’à 40 km/h pas vraiment d’écart mais c’est ensuite que l’effet turbo se déclenche. Alors qu’il faut d’habitude que je pousse plus de 300 watts pour accrocher les 40 km/h, je me surprends à voir souvent les 42-43 km/h pour le même effort. La forme bombée et alvéolée qui fond toute la force des ZIPP n’est pas qu’un argument marketing. Capteur de puissance à l’appui, il est plus facile de maintenir l’allure à 40km/h. Arrive maintenant la route forestière qui monte au Hundsruck. Sur la première sortie je l’ai montée au train soutenu à 290 watts représentant 20 ‘ 15 pour les 6 km. Le lendemain 10 accélérations à 400 w pendant 30 s entrecoupées de récup à 260 w faisant un total de 295 watts pour 20’ les 6 km. J’étais passé une semaine plutôt dans le Hundsruck avec mes edge sur un exo type gimenez sur les 6km( alt 370w-270w) min produisant aussi 295 w pour 20’10s. Pas de différences de rendement donc. Mes Edges aux rayons assez tendus répondent aussi bien dans ce domaine. Reste la prise au vent, lors du deuxième passage il y a avait du vent en altitude. A la descente les Zipp m’ont bien surprise par leur faible prise au vent et l’aspect très sécurisant qu’elles dégagent à haute vitesse pour une paire de 1170g. Malgré leur profil plus haut, elles sont moins sensibles et plus maniable au vent que les Edge.
Bilan très positif donc. Reste l’éternel problème du boyau et son aspect peu pratique sur les changement/réparation rapide qu’il pourrait demander . En effet pas de souci à l’entraînement mais un boyau endommagé en course et c’est cuit ! Alors à 2200 euros la paire, je n’ai pas franchi le pas mais leur polyvalence mérite vraiment leur réputation.

Essai Zipp 303 Boyaux

Salut à tous,


Retour sur un petit test de l’été dont je n’avais pas encore pris le temps de parler. J’ai eu l’opportunité d’essayer des roues ZIPP 303 à boyaux. Mon vélociste (merci Daniel de Ditri-cycle Danjoutin) en utilisait une paire et il m’a proposé de me les prêter. Belle occasion enfin d’essayer des roues à boyau, je ne pouvais pas refuser!

Version zipp


La paire était équipée de boyaux Continental Sprinter. Un petit comparatif technique avec mes Edge 38 mm s’imposait avant d’aller sur le terrain. Les zipp nues pèsent 1170 g vs 1340 g pour les Edge. La différence provient essentiellement du profil tubulair permettant d’avoir une jante de 285g-44mm contre 390 g- 38mm à pneu. Mes roues reprennent un peu l’avantage sur le montage global faisant passer les 210 g d’écart sur les jantes à seulement 170 g sur l’ensemble. Reste le choix des pneus : avec un ensemble chambre light + ultremo R1 à 250 g contre 280 g pour le boyau sprinter, il ne reste vraiment plus grand écart sur l’ensemble : 1730 g – zipp 303 vs 1840 g edge 38.

Version Edge

Je pars donc essayer 2 jours de suite sur un parcours identique présentant des longues lignes droites et aussi un col de 400 mD+. Dès la mise en route, c’est l’enchantement d’un point de vue confort. Le boyau pourtant gonflé à 8 bars ( 7 sur mes ultremo) me donne l’impression de rouler sur du velours. On dirait que je viens changer de vélo tellement les vibrations me paraissent filtrées. Magique le boyau ! Vient ensuite à tester l’aérodynamisme. Jusqu’à 40 km/h pas vraiment d’écart mais c’est ensuite que l’effet turbo se déclenche. Alors qu’il faut d’habitude que je pousse plus de 300 watts pour accrocher les 40 km/h, je me surprends à voir souvent les 42-43 km/h pour le même effort. La forme bombée et alvéolée qui fond toute la force des ZIPP n’est pas qu’un argument marketing. Capteur de puissance à l’appui, il est plus facile de maintenir l’allure à 40km/h. Arrive maintenant la route forestière qui monte au Hundsruck. Sur la première sortie je l’ai montée au train soutenu à 290 watts représentant 20 ‘ 15 pour les 6 km. Le lendemain 10 accélérations à 400 w pendant 30 s entrecoupées de récup à 260 w faisant un total de 295 watts pour 20’ les 6 km. J’étais passé une semaine plutôt dans le Hundsruck avec mes edge sur un exo type gimenez sur les 6km( alt 370w-270w) min produisant aussi 295 w pour 20’10s. Pas de différences de rendement donc. Mes Edges aux rayons assez tendus répondent aussi bien dans ce domaine. Reste la prise au vent, lors du deuxième passage il y a avait du vent en altitude. A la descente les Zipp m’ont bien surprise par leur faible prise au vent et l’aspect très sécurisant qu’elles dégagent à haute vitesse pour une paire de 1170g. Malgré leur profil plus haut, elles sont moins sensibles et plus maniable au vent que les Edge.
Bilan très positif donc. Reste l’éternel problème du boyau et son aspect peu pratique sur les changement/réparation rapide qu’il pourrait demander . En effet pas de souci à l’entraînement mais un boyau endommagé en course et c’est cuit ! Alors à 2200 euros la paire, je n’ai pas franchi le pas mais leur polyvalence mérite vraiment leur réputation.

dimanche 19 septembre 2010

1 er bilan saison 2010

Salut à tous,

Les principaux objectifs de la saison sont maintenant derrières moi et je peux commencer à faire un petit bilan de cette année 2010. Commençons par les déceptions : La Masevaux Ballon D’alsace ( 01/08) reste finalement la plus décevante. Pourtant une 15 ème place scratch et un podium dans ma cat mais pas de puissance et une Fc 10 pulsations plus haute que d’habitude, je n’ai toujours pas trouvé d’explications. Une semaine après cette course j’avais refait la montée à bon rythme sans me carboniser avec 317 watts soit 10 watts en plus et 178 puls moy( -10puls) . Ensuite la Luc Serre chevalier était bien partie mais mes histoires de déhydratation m’ont fait lâcher le groupe de tête au plus mauvais moment et finalement perdre une bonne place dans les 20 je pense au lieu de 43/720. Ensuite vient la Time qui s’avèrent mitigée avec le recul. Evidemment personne ne peut oublier l’accident tragique arrivé à Boris Chervaz laissant quoiqu’il en soit un souvenir douloureux pour cette édition. Me concernant ma place de 29 ème/980 aurait pu être bien meilleure si mes crampes aux Saisies ( 23ème à ce moment là) m’avaient épargnée. Pas de restaurant douteux la prochaine fois afin d’éviter tout risque de vidange la veille d’une course ! Sans cette mésaventure je pense que j’aurai pu avoir une forme générale permettant de descendre sous les 20. Les Trois Ballons restent un bon moment. Une semaine après la Time, le jus était là et pas de problème gastrique cette fois ! Un seul regret : ne pas avoir connu mon classement de 5 ème provisoire au pied du dernier col ( planche des belles filles). J’aurai pu avec le recul me défoncer un peu plus et essayer de le garder plutôt que laisser filer certains coureurs. 11/600 restent cependant une bonne place. Vient ensuite la Vosgienne. Habitué au distance de 120 km avec plutôt 2000-2500mD+ gérés au maximum, cette cyclo avec 160 km et 3200mD+ constituait un nouveau défi dans le sens où je voulais la faire au maximum en essayant de ne pas trop craquer sur la fin. L’objectif a été bien rempli, seul le dernier col Amic me verra vraiment baisser, las aussi de monter tout seul et d’avoir perdu une nouvelle fois des coureurs pour une histoire de ravito. Le niveau incroyable sur cette cyclo cette année et le déroulement de la course ne me font pas faire un super classement ( 54/770) mais je reste très content des 290 watts moyen maintenu dans les cols et des 234 watts moyen sur 5h20. Ci dessous un article très interessant sur cette cyclo et l'allure générale qui ne fait qu'augmenter.

Je termine enfin par le contre le montre dans le Ballon. Ici pas d’histoires de placement au départ, ravito ou autres aléas place à la puissance brute ! Et là c’est un peu la consécration d’une saison que j’ai fait studieusement je pense. La perf dépasse mes pronostics avec ce magnifique 324 watts-5.2w/kg maintenu sur 28 min me propulsant sur la 3 ème place scratch. La Vosgienne et une semaine bien light ensuite m’ont permis de bien surcompenser pour ce dernier rdv.
Voici le PMC de ma saison d’ailleurs.




On peut remarquer la progressivité de la charge montant crescendo jusqu’à la Vosgienne permettant de connaître une forme croissante sans avoir trop de coup de pompe. Après un hiver long où le CTL a eu du mal de décoller avant avril, il a bien évolué ensuite. On peut remarquer 2 périodes mi-mai et fin juin de récup où le TSB est largement devenu positif .Puis après un mois de juillet stable un nouveau coup de grosse charge pour préparer la Vosgienne. Certainement que d’approcher les 90 en CTL a provoqué un certain effet positif sur mon corps plutôt habitué à 70-80 en saison. Autres précisions pendant juillet aout plutôt axés endurances critiques sur 4-5h, j’ai réalisé seulement des rappels ( 1 fois par semaine) des exos type gimenez, IT pour les watts et force pour l’endurance de force. Comme déjà dit il parait difficile de développer plusieurs qualités en même temps.

Il est du coup possible que je me lance dans la grimpée du Salbert organisé le 2 octobre. Cette grimpée très courte de 4 km pour 215 mD+ fait partie du trophée DNA des grimpeurs de l’EST. Il devrait y avoir du beau monde pour finir ce challenge comportant 5 grimpées. Mon repérage mercredi dernier m’a laissé rêveur d’ailleurs avec un incroyable 352 watts-5.7w/kg maintenu en reco sans être à fond en plus.



A voir maintenant si j’arrive à maintenir ce pic de forme encore 15 jours. A suivre !

1 er bilan saison 2010

Salut à tous,

Les principaux objectifs de la saison sont maintenant derrières moi et je peux commencer à faire un petit bilan de cette année 2010. Commençons par les déceptions : La Masevaux Ballon D’alsace ( 01/08) reste finalement la plus décevante. Pourtant une 15 ème place scratch et un podium dans ma cat mais pas de puissance et une Fc 10 pulsations plus haute que d’habitude, je n’ai toujours pas trouvé d’explications. Une semaine après cette course j’avais refait la montée à bon rythme sans me carboniser avec 317 watts soit 10 watts en plus et 178 puls moy( -10puls) . Ensuite la Luc Serre chevalier était bien partie mais mes histoires de déhydratation m’ont fait lâcher le groupe de tête au plus mauvais moment et finalement perdre une bonne place dans les 20 je pense au lieu de 43/720. Ensuite vient la Time qui s’avèrent mitigée avec le recul. Evidemment personne ne peut oublier l’accident tragique arrivé à Boris Chervaz laissant quoiqu’il en soit un souvenir douloureux pour cette édition. Me concernant ma place de 29 ème/980 aurait pu être bien meilleure si mes crampes aux Saisies ( 23ème à ce moment là) m’avaient épargnée. Pas de restaurant douteux la prochaine fois afin d’éviter tout risque de vidange la veille d’une course ! Sans cette mésaventure je pense que j’aurai pu avoir une forme générale permettant de descendre sous les 20. Les Trois Ballons restent un bon moment. Une semaine après la Time, le jus était là et pas de problème gastrique cette fois ! Un seul regret : ne pas avoir connu mon classement de 5 ème provisoire au pied du dernier col ( planche des belles filles). J’aurai pu avec le recul me défoncer un peu plus et essayer de le garder plutôt que laisser filer certains coureurs. 11/600 restent cependant une bonne place. Vient ensuite la Vosgienne. Habitué au distance de 120 km avec plutôt 2000-2500mD+ gérés au maximum, cette cyclo avec 160 km et 3200mD+ constituait un nouveau défi dans le sens où je voulais la faire au maximum en essayant de ne pas trop craquer sur la fin. L’objectif a été bien rempli, seul le dernier col Amic me verra vraiment baisser, las aussi de monter tout seul et d’avoir perdu une nouvelle fois des coureurs pour une histoire de ravito. Le niveau incroyable sur cette cyclo cette année et le déroulement de la course ne me font pas faire un super classement ( 54/770) mais je reste très content des 290 watts moyen maintenu dans les cols et des 234 watts moyen sur 5h20. Ci dessous un article très interessant sur cette cyclo et l'allure générale qui ne fait qu'augmenter.

Je termine enfin par le contre le montre dans le Ballon. Ici pas d’histoires de placement au départ, ravito ou autres aléas place à la puissance brute ! Et là c’est un peu la consécration d’une saison que j’ai fait studieusement je pense. La perf dépasse mes pronostics avec ce magnifique 324 watts-5.2w/kg maintenu sur 28 min me propulsant sur la 3 ème place scratch. La Vosgienne et une semaine bien light ensuite m’ont permis de bien surcompenser pour ce dernier rdv.
Voici le PMC de ma saison d’ailleurs.




On peut remarquer la progressivité de la charge montant crescendo jusqu’à la Vosgienne permettant de connaître une forme croissante sans avoir trop de coup de pompe. Après un hiver long où le CTL a eu du mal de décoller avant avril, il a bien évolué ensuite. On peut remarquer 2 périodes mi-mai et fin juin de récup où le TSB est largement devenu positif .Puis après un mois de juillet stable un nouveau coup de grosse charge pour préparer la Vosgienne. Certainement que d’approcher les 90 en CTL a provoqué un certain effet positif sur mon corps plutôt habitué à 70-80 en saison. Autres précisions pendant juillet aout plutôt axés endurances critiques sur 4-5h, j’ai réalisé seulement des rappels ( 1 fois par semaine) des exos type gimenez, IT pour les watts et force pour l’endurance de force. Comme déjà dit il parait difficile de développer plusieurs qualités en même temps.

Il est du coup possible que je me lance dans la grimpée du Salbert organisé le 2 octobre. Cette grimpée très courte de 4 km pour 215 mD+ fait partie du trophée DNA des grimpeurs de l’EST. Il devrait y avoir du beau monde pour finir ce challenge comportant 5 grimpées. Mon repérage mercredi dernier m’a laissé rêveur d’ailleurs avec un incroyable 352 watts-5.7w/kg maintenu en reco sans être à fond en plus.



A voir maintenant si j’arrive à maintenir ce pic de forme encore 15 jours. A suivre !

lundi 13 septembre 2010

Grimpée du Ballon d'Alsace ( maj 15/09)

Salut à tous,


Hier j'ai donc participé à la 8 éme édition des grimpées du Ballon D’Alsace organisé par le Cyclo club des Ballons. Cette épreuve constituait le dernier objectif majeur de ma saison. La météo étant en plus de la partie, j’avais vraiment à cœur de finir en beautée. Depuis la Vosgienne de la semaine dernière et aidé par le graphique de charge du SRM, j’ai fait une semaine light afin de faire du jus comme on dit. Avec l’habitude, j’arrive maintenant à bien superposer une stress balance revenue juste positive et avec une charge d’entraînement descendante pour la date de l’épreuve.

Vraiment Top cette fonction permettant très souvent d’être juste bien pour le jour J. Après avoir récupéré ma plaque et discuté avec l’organisation toujours aussi sympa, je pars m’échauffer pour 45min. Echauffement progressif 200 w en vélocité avec 10 min d’accélération de 220 à 340 watts. Les sensations sont super bonnes, juste la fréquence cardiaque un peu haute. La pression monte ! Je me rends ensuite sur la remorque de départ pour 14 h 12. Toujours aussi bien rodée l’organisation avait ressortie
la traditionnelle remorque pour lancer les fauves ! Je pars sur un bon tempo et essaye de maintenir souvent les 330 watts dans le but d'en avoir 320 sur la fin. A un 1/3 de la montée, je fais un petit point avec mon compteur SRM et vois mon chrono indiquer 8'30 et 335 watts. Je prends un petit coup de speed et comprends que je suis dans un grand jour! A ce tempo je suis sur une base de 25 ' 30 soit un des tous meilleurs temps! Même si je sais que ce n'est pas raisonnable, je continue ainsi. Evidemment 2-3 min plus tard je sens bien que je ne pourrais pas tenir et doit ralentir. Les watts commencent à baisser mais je parviens a accrocher souvent les 320 watts. Le sommet approche et dans un dernier élan j'arrache 365 watts sur la dernière minute à la limite du rupteur 189 puls. Le temps tombe juste après sur le super écran installé à l’arrivée: 28 min 16s et 2 ème scratch : INCROYABLE une centaine de participants sont déjà passés et pourtant je suis devant.



Le rêve continu puisqu’il n'y aura que Manu Poulet de mon club qui fera mieux en me repoussant à la 3 eme place scratch! L'analyse des courbes confirme cette perf avec un stratosphérique 324 watts maintenu! Avec 62.5 kg au matin me voici avec un magnifique 5.2 w/kg sur CP 28. Les 20 premières minutes se sont passée à 327 watts moyen voila de quoi estimer un bon 330 watts possible sur un test CP20. Cela me permet ainsi d’évaluer ma nouvelle FTP ( cp60) autour de 315 watts certainement. Lors de la 2 ème épreuve de course en ligne je maintiens 325 watts NP sur 20 min permettant de prendre la 5 ème place. Peut de perte de puissance entre les 2 courses espacées d’une heure, la FTP de 315 watts semble valide.



Je suis super satisfait de ma course et ne pouvait faire mieux je pense. Il faut juste relativiser mon podium cependant. Les meilleures grimpeurs de l’EST étaient pour une fois absent : LAUBERT ( vainqueur Vosgienne 2010) , SNEL ( vainqueur marmotte 2010) , SPIESSER ( 3 ème Vosgienne 2010).Les absents ont toujours tords !! En comparant mon temps aux autres années où le niveau était donc plus relevé, j’aurai fini dans les 6-7 premiers tout de même ! Déjà de quoi faire un podium dans ma catégorie.
Je termine donc cette saison de cyclosportive sur une super impression. Je tiens une nouvelle fois à féliciter l’organisation pour nous avoir concoctée une magnifique après midi de vélo sur route fermée en plus (si rare). Cette année les prestations ont atteins des sommets avec notamment ce magnifique écran d’affichage en live des classements à l’arrivée ainsi qu’un groupe de musique rock du tonnerre pour mettre l’ambiance au départ. A 12 euros l’engagement on frise la perfection. Pour ceux qui ne connaissent pas et habitent même loin, cochez cette épreuve pour 2011, c’est du béton !
Mon premier scratch
L'AC THANN en force!