jeudi 14 octobre 2010

Calibration 2/2

Salut à tous,

Deuxième partie consacrée à la calibration du matériel avec cette fois le comparatif Powertap vs SRM. Avant de partir, j’ai également réalisé suivant la même méthode le calibrage de mon bon vieux powertap SL. Ici pas d’histoire de pente mais une simple vérification que le couple perçu au niveau du moyeu correspond à celui exercé sur les pédales. La formule de calcul est légèrement différente puisqu’il faut tenir compte du développement employé. Dans mon cas je suis parti sur un développement souvent utilisé en montagne: 34*21. On a donc couple moyeu= 0.17( lg manivelle)*15(charge choisie en kg)*9.81*21/34=15.45 N.m. Pour visualiser cette valeur, il suffit de passer en mode couple en appuyant 2 secondes sur le bouton select du compteur PT. Evidemment on aura vérifier avant que celui-ci indique bien 0 sans charge !! La valeur indiquée est de 132 et elle est en pound.inch (pd.in) et non en Nm. Or un 1pd.in=0.113Nm.132 pd.in=14.9 Nm. Il y aurait donc une sous estimation de 3.5 % de la part du moyeu. J’ai réessayé avec d’autres charges et d’autres développements et l’écart est sensiblement identique entre 3 et 4 %. Je pars donc en direction du Salbert pour comparer les deux capteurs. Au pied je refais une dernière fois le zéro et part à bon rythme.



J’arrête le chrono au niveau du parking au sommet. L’analyse des courbes donne 321 watts pour 10’50 SRM et 309 watts pour 10’51 PT. Cela représente 3.8 % sous estimé par le PT. Le calcul théorique avec la formule de F.Portelleau me donne 318 watts.





La deuxième étude s’est déroulée sur les pentes du Ballon d’Alsace sur une montée plus longue de 6.7 km et 525 mD+ en compagnie d’Hervé Gebel. Hervé ( 3ème de la grimpée du Salbert) s’entraîne lui aussi avec un capteur de puissance : un powertap SL 2.4. Hervé m’indique que son poids tout compris avant départ est de 75.2 kg. Le mien est de 73.8 kg aujourd’hui, soyons précis !! Une fois de retour à la maison, il m’a envoyé son fichier que j’ai pu analyser. De son coté la montée sur 26’30 s’est faite à 271 watts et moi 277 watts.









S’il avait fait mon poids et à raison de 3.7 watts pour 1 kg sur du 8% de pente, il aurait eu besoin de dégager seulement 266 watts affichés sur son PT. Nous voilà denouveau avec 4 % d’écart. Le calcul théorique indique une montée à 274 watts dans mon cas si tous les paramètres de D+, km, poids sont exacts.
Premier constats : Les capteurs de ces 2 marques sont vraiment répétables puisqu’on retrouve toujours les mêmes écarts. Si on prends comme référence la valeur théorique des montées soit 274 watts ( Ballon) ou 318 watts ( Salbert), le powertap aurait sous estimé de 3 % à chaque fois soit vraiment la valeur admise dans les différentes études comparatives déjà réalisées. Pour les curieux, il y a également Olivier R qui vient de réaliser une calibration de son PT et trouve également 3,5 % de sous estimation par rapport à la théorie. Bilan de tout cela, je ne pense pas modifier la pente de mon SRM. Les 2 à 3 watts d’écarts sont dans ma pratique largement acceptable. Cette étude même si elle est loin d’être aussi poussée que des validations scientifiques met en avant la bonne reproductibilité des appareils proposés au public, d’un vélo à un autre et d’un modèle à un autres aussi.

Calibration 2/2

Salut à tous,

Deuxième partie consacrée à la calibration du matériel avec cette fois le comparatif Powertap vs SRM. Avant de partir, j’ai également réalisé suivant la même méthode le calibrage de mon bon vieux powertap SL. Ici pas d’histoire de pente mais une simple vérification que le couple perçu au niveau du moyeu correspond à celui exercé sur les pédales. La formule de calcul est légèrement différente puisqu’il faut tenir compte du développement employé. Dans mon cas je suis parti sur un développement souvent utilisé en montagne: 34*21. On a donc couple moyeu= 0.17( lg manivelle)*15(charge choisie en kg)*9.81*21/34=15.45 N.m. Pour visualiser cette valeur, il suffit de passer en mode couple en appuyant 2 secondes sur le bouton select du compteur PT. Evidemment on aura vérifier avant que celui-ci indique bien 0 sans charge !! La valeur indiquée est de 132 et elle est en pound.inch (pd.in) et non en Nm. Or un 1pd.in=0.113Nm.132 pd.in=14.9 Nm. Il y aurait donc une sous estimation de 3.5 % de la part du moyeu. J’ai réessayé avec d’autres charges et d’autres développements et l’écart est sensiblement identique entre 3 et 4 %. Je pars donc en direction du Salbert pour comparer les deux capteurs. Au pied je refais une dernière fois le zéro et part à bon rythme.



J’arrête le chrono au niveau du parking au sommet. L’analyse des courbes donne 321 watts pour 10’50 SRM et 309 watts pour 10’51 PT. Cela représente 3.8 % sous estimé par le PT. Le calcul théorique avec la formule de F.Portelleau me donne 318 watts.





La deuxième étude s’est déroulée sur les pentes du Ballon d’Alsace sur une montée plus longue de 6.7 km et 525 mD+ en compagnie d’Hervé Gebel. Hervé ( 3ème de la grimpée du Salbert) s’entraîne lui aussi avec un capteur de puissance : un powertap SL 2.4. Hervé m’indique que son poids tout compris avant départ est de 75.2 kg. Le mien est de 73.8 kg aujourd’hui, soyons précis !! Une fois de retour à la maison, il m’a envoyé son fichier que j’ai pu analyser. De son coté la montée sur 26’30 s’est faite à 271 watts et moi 277 watts.









S’il avait fait mon poids et à raison de 3.7 watts pour 1 kg sur du 8% de pente, il aurait eu besoin de dégager seulement 266 watts affichés sur son PT. Nous voilà denouveau avec 4 % d’écart. Le calcul théorique indique une montée à 274 watts dans mon cas si tous les paramètres de D+, km, poids sont exacts.
Premier constats : Les capteurs de ces 2 marques sont vraiment répétables puisqu’on retrouve toujours les mêmes écarts. Si on prends comme référence la valeur théorique des montées soit 274 watts ( Ballon) ou 318 watts ( Salbert), le powertap aurait sous estimé de 3 % à chaque fois soit vraiment la valeur admise dans les différentes études comparatives déjà réalisées. Pour les curieux, il y a également Olivier R qui vient de réaliser une calibration de son PT et trouve également 3,5 % de sous estimation par rapport à la théorie. Bilan de tout cela, je ne pense pas modifier la pente de mon SRM. Les 2 à 3 watts d’écarts sont dans ma pratique largement acceptable. Cette étude même si elle est loin d’être aussi poussée que des validations scientifiques met en avant la bonne reproductibilité des appareils proposés au public, d’un vélo à un autre et d’un modèle à un autres aussi.

lundi 11 octobre 2010

Calibration 1 / 2

Salut à tous,

Le dernier article m’a donné envie de refaire une passe complète sur le calibrage de mon matériel et d'en profiter également pour expliquer la méthode employée notamment par SRM pour calculer la pente de leur powermeter. En France il y a Matsport qui réalise ce service mais aussi Wattservice. Le SRM est installé sur un banc de mesures spécifiques où des charges connues sont appliquées. Une série de calcul, suite aux valeurs données par les jauges de contraintes, permet ensuite d’en déduire la pente théorique. Cette manipulation peut être reproduite à la maison pour ce donner une idée. Le vélo doit être bien maintenu. Le mien sera fixé sur mon home trainer avec la roue arrière bloquée. Des charges sont ensuite appliquées sur la pédale de droite puis celle de gauche et les valeurs données par le compteur mis en mode calibration ( mode+set ) sont relevées. J’ai utilisé des disques de muscu de 5 kg suspendus par un cable au niveau de l’axe des pédales. J’ai suspendu respectivement 10, 20 et 25 kg équivalent à la force d’appui à 160 watts, 320 watts et 400 watts. Les manivelles sont toujours placées à l’horizontale évidemment.


Concernant le test : les mesures ont été réalisées avec un vélo placé dans la pièce depuis heure afin d’avoir les jauges de contraintes à la même température et les poids ont été mesurés sur une balance. Une incertitude demeure sur la précision de la balance ( +/- 0.1kg) mais en tout cas 20 kg de poids=20 kg affichés.
Avant de commencer les mesures il faut relevé la valeur donnée par le mode zéro en faisant tourner à vide les pédales ( mode+set). Aujourd’hui ma valeur est de 462. Ensuite les charges sont appliquées et on relève la nouvelle valeur à chaque changement de poids. Par exemple pour 20 kg la valeur grimpe à 1026 sur la droite et 1030 à gauche. La moyenne est donc de 1028.
Pour connaître la pente théorique il faut soustraire cette valeur à celle d’origine soit 1028-462= 566. On divise ensuite cette valeur par le couple appliqué sur la pédale. Avec des manivelles de 170 mm cela nous donne pour 20 kg : 0.17*20*9.81= 33.35 Nm. Pente=566/33.35= 16.97 Hz/Nm. Cette pente oscille entre 16.8 et 17 suivant les charges dans mon cas. Mon calibrage d’usine m’indiquait 17.1 et mon dernier calibrage maison m’avait fait modifier la pente à 16.9. Pas de grosse dérive constatée donc depuis 1 an d’utilisation. Sur wattservice, ils expliquent qu’une dérive de +1hz/Nm à 320watts engendre une sous estimation de 25 watts. Soit 2.5 watts par 0.1hz/Nm. Obtenant donc des valeurs très proches par rapport à la théorie, il ne me parait donc pas encore nécessaire de le renvoyer pour 0.1 hz de différence.
Comme on peut le voir sur la photo, j’ai ressorti mon bon vieux powertap et j’ai décidé de refaire une sortie de comparaison sur le terrain du Salbert.
Une autre sortie a également été réalisée en compagnie d’Hervé Gebel ( AC Thann) que je remercie. Equipé lui aussi d’un powertap, nous avons monté au train le ballon d’alsace et comparé nos mesures. Hervé ( DESS en prépa physique) connaît très bien la notion de watts de par ses études. Avec son aide, je finis de compiler toutes les données et vous donne les résultats au prochain post.

Calibration 1 / 2

Salut à tous,

Le dernier article m’a donné envie de refaire une passe complète sur le calibrage de mon matériel et d'en profiter également pour expliquer la méthode employée notamment par SRM pour calculer la pente de leur powermeter. En France il y a Matsport qui réalise ce service mais aussi Wattservice. Le SRM est installé sur un banc de mesures spécifiques où des charges connues sont appliquées. Une série de calcul, suite aux valeurs données par les jauges de contraintes, permet ensuite d’en déduire la pente théorique. Cette manipulation peut être reproduite à la maison pour ce donner une idée. Le vélo doit être bien maintenu. Le mien sera fixé sur mon home trainer avec la roue arrière bloquée. Des charges sont ensuite appliquées sur la pédale de droite puis celle de gauche et les valeurs données par le compteur mis en mode calibration ( mode+set ) sont relevées. J’ai utilisé des disques de muscu de 5 kg suspendus par un cable au niveau de l’axe des pédales. J’ai suspendu respectivement 10, 20 et 25 kg équivalent à la force d’appui à 160 watts, 320 watts et 400 watts. Les manivelles sont toujours placées à l’horizontale évidemment.


Concernant le test : les mesures ont été réalisées avec un vélo placé dans la pièce depuis heure afin d’avoir les jauges de contraintes à la même température et les poids ont été mesurés sur une balance. Une incertitude demeure sur la précision de la balance ( +/- 0.1kg) mais en tout cas 20 kg de poids=20 kg affichés.
Avant de commencer les mesures il faut relevé la valeur donnée par le mode zéro en faisant tourner à vide les pédales ( mode+set). Aujourd’hui ma valeur est de 462. Ensuite les charges sont appliquées et on relève la nouvelle valeur à chaque changement de poids. Par exemple pour 20 kg la valeur grimpe à 1026 sur la droite et 1030 à gauche. La moyenne est donc de 1028.
Pour connaître la pente théorique il faut soustraire cette valeur à celle d’origine soit 1028-462= 566. On divise ensuite cette valeur par le couple appliqué sur la pédale. Avec des manivelles de 170 mm cela nous donne pour 20 kg : 0.17*20*9.81= 33.35 Nm. Pente=566/33.35= 16.97 Hz/Nm. Cette pente oscille entre 16.8 et 17 suivant les charges dans mon cas. Mon calibrage d’usine m’indiquait 17.1 et mon dernier calibrage maison m’avait fait modifier la pente à 16.9. Pas de grosse dérive constatée donc depuis 1 an d’utilisation. Sur wattservice, ils expliquent qu’une dérive de +1hz/Nm à 320watts engendre une sous estimation de 25 watts. Soit 2.5 watts par 0.1hz/Nm. Obtenant donc des valeurs très proches par rapport à la théorie, il ne me parait donc pas encore nécessaire de le renvoyer pour 0.1 hz de différence.
Comme on peut le voir sur la photo, j’ai ressorti mon bon vieux powertap et j’ai décidé de refaire une sortie de comparaison sur le terrain du Salbert.
Une autre sortie a également été réalisée en compagnie d’Hervé Gebel ( AC Thann) que je remercie. Equipé lui aussi d’un powertap, nous avons monté au train le ballon d’alsace et comparé nos mesures. Hervé ( DESS en prépa physique) connaît très bien la notion de watts de par ses études. Avec son aide, je finis de compiler toutes les données et vous donne les résultats au prochain post.

samedi 2 octobre 2010

Grimpée du Salbert 2010

Salut à tous!!

Aujourd’hui c’était la grimpée chrono du Salbert faisant office de dernière manche du trophée DNA des grimpeurs de l’EST et aussi de ma dernière compèt 2010. Au programme une montée très courte de 4 km pour 220 mD+. Donc exercice de PMA au programme ou pas loin pour moi. Tout à bloc, pas de gestion ou presque histoire de ne pas être carbonisé à la moitié quand même. Suite à mon podium du 12 septembre, j’ai essayé de maintenir mon pic de forme atteins ce jour là jusqu’à aujourd’hui. Au programme que des sorties d’une à deux heures avec une alternance de sortie cool à 200 watts moyen et d’autre typé seuil 15 min@ 300 watts ou PMA 380 watts. J’avais de plus fait une reco bien appuyée dans le salbert il y a 10 jours me permettant de sentir mes limites vers 350 watts sur 10 min.


Je me présente donc pour retirer mon dossard et apprends que le record tout frais de l’année dernière est déjà tombé. Adrien Vuillier du CC Etupe vient de monter en 8’37s et fait 15 s de mieux que son précédent record ; Pour info Christophe Moreau est déjà monté pas loin des 9 min donc une pure bête le gars aujourd’hui !
A 16h02 c’est mon tour de lâcher les watts. La stratégie est de monter à 360 watts pour passer sous la barre des 10 min, cela me parait vraiment être le maximum. Malgré tout si je vois qu’il m’en reste un peu sur la fin je pourrais toujours en lâcher un peu plus. Le départ est violent avec 380 watts sur la première minute puis je me cale comme prévu sur 360 watts. Je monte bien mais je sens que je ne suis pas non plus dans un jour exceptionnel. La fc d’ailleur en témoigne puisqu’elle ne s’envole pas et reste coincée autour de 180 puls. Pour ce genre d’effort je devrais être plutôt vers 186-190 puls. Pourtant je n’ai vraiment pas l’impression d’en avoir fait trop ces temps-ci, bref heureusement que je ne suis plus la fc depuis bien longtemps car j’aurai eu tendance à appuyer encore plus en voyant ces chiffres. Vers 8 minutes d’efforts, je constate que j’ai bien fait de ne pas partir plus vite car je suis à bloc et impossible d’aller plus vite. Je continu donc à ce rythme sans pouvoir accélérer. Juste avant l’arrivée une épingle à 180 degrés faisait office de piège avec plein de gravillons dessus. Je mets ma roue arrière dedans en relançant, je part en glissade et me rattrape in extremis. Malheureusement à 30 mètres de l’arrivée je perds une précieuse vitesse. Je passe la ligne en 10’01 execo avec le 4 ème. 360 watts comme prévu soit 5,8 watts/kg tout de même. Dommage pour les quelques secondes perdues.



La 3ème place était à 9’46s réalisé par Hervé Gebel de mon club soit 10 watts de plus à sortir pour moi. Peut être possible dans un grand jour mais pas aujourd’hui ! A l’arrivée je discute avec le vainqueur qui me dit qu’il n’a pas beaucoup roulé cette année, eh ben !! Avec 62 kg et un vélo light comme le mien, il a donc mes caractéristiques de poids. Un rapide calcul indique qu’il a réalisé 430 watts et 7 watts/kg dans cette montée. C’est de la folie on est à la limite physio pour des efforts de cette durée non ?!? Qu’en penses les spécialistes ? Merci en tout cas à l’ACTB pour cette organisation qui s’est déroulée en plus dans des conditions météo parfaites : 19°c, soleil et pas de vent.



Voilà c’est fini pour les courses 2010, reste encore quelques belles journées à profiter j’en suis sur en octobre. Je vais pouvoir faire prochainement un bilan de la saison coté watts cette fois après celui des classements.
A suivre… !

Grimpée du Salbert 2010

Salut à tous!!

Aujourd’hui c’était la grimpée chrono du Salbert faisant office de dernière manche du trophée DNA des grimpeurs de l’EST et aussi de ma dernière compèt 2010. Au programme une montée très courte de 4 km pour 220 mD+. Donc exercice de PMA au programme ou pas loin pour moi. Tout à bloc, pas de gestion ou presque histoire de ne pas être carbonisé à la moitié quand même. Suite à mon podium du 12 septembre, j’ai essayé de maintenir mon pic de forme atteins ce jour là jusqu’à aujourd’hui. Au programme que des sorties d’une à deux heures avec une alternance de sortie cool à 200 watts moyen et d’autre typé seuil 15 min@ 300 watts ou PMA 380 watts. J’avais de plus fait une reco bien appuyée dans le salbert il y a 10 jours me permettant de sentir mes limites vers 350 watts sur 10 min.


Je me présente donc pour retirer mon dossard et apprends que le record tout frais de l’année dernière est déjà tombé. Adrien Vuillier du CC Etupe vient de monter en 8’37s et fait 15 s de mieux que son précédent record ; Pour info Christophe Moreau est déjà monté pas loin des 9 min donc une pure bête le gars aujourd’hui !
A 16h02 c’est mon tour de lâcher les watts. La stratégie est de monter à 360 watts pour passer sous la barre des 10 min, cela me parait vraiment être le maximum. Malgré tout si je vois qu’il m’en reste un peu sur la fin je pourrais toujours en lâcher un peu plus. Le départ est violent avec 380 watts sur la première minute puis je me cale comme prévu sur 360 watts. Je monte bien mais je sens que je ne suis pas non plus dans un jour exceptionnel. La fc d’ailleur en témoigne puisqu’elle ne s’envole pas et reste coincée autour de 180 puls. Pour ce genre d’effort je devrais être plutôt vers 186-190 puls. Pourtant je n’ai vraiment pas l’impression d’en avoir fait trop ces temps-ci, bref heureusement que je ne suis plus la fc depuis bien longtemps car j’aurai eu tendance à appuyer encore plus en voyant ces chiffres. Vers 8 minutes d’efforts, je constate que j’ai bien fait de ne pas partir plus vite car je suis à bloc et impossible d’aller plus vite. Je continu donc à ce rythme sans pouvoir accélérer. Juste avant l’arrivée une épingle à 180 degrés faisait office de piège avec plein de gravillons dessus. Je mets ma roue arrière dedans en relançant, je part en glissade et me rattrape in extremis. Malheureusement à 30 mètres de l’arrivée je perds une précieuse vitesse. Je passe la ligne en 10’01 execo avec le 4 ème. 360 watts comme prévu soit 5,8 watts/kg tout de même. Dommage pour les quelques secondes perdues.



La 3ème place était à 9’46s réalisé par Hervé Gebel de mon club soit 10 watts de plus à sortir pour moi. Peut être possible dans un grand jour mais pas aujourd’hui ! A l’arrivée je discute avec le vainqueur qui me dit qu’il n’a pas beaucoup roulé cette année, eh ben !! Avec 62 kg et un vélo light comme le mien, il a donc mes caractéristiques de poids. Un rapide calcul indique qu’il a réalisé 430 watts et 7 watts/kg dans cette montée. C’est de la folie on est à la limite physio pour des efforts de cette durée non ?!? Qu’en penses les spécialistes ? Merci en tout cas à l’ACTB pour cette organisation qui s’est déroulée en plus dans des conditions météo parfaites : 19°c, soleil et pas de vent.



Voilà c’est fini pour les courses 2010, reste encore quelques belles journées à profiter j’en suis sur en octobre. Je vais pouvoir faire prochainement un bilan de la saison coté watts cette fois après celui des classements.
A suivre… !