dimanche 25 mai 2014

Triangle du Doubs 2014

Salut à tous,

J’ai participé samedi 24 mai 2014 à ma première course de la saison et il était temps ! J’ai fait ma reprise sur une cyclosportive locale à 1 h de chez moi : les triangles du Doubs.


 Cette épreuve revient après 4 ans d’absence, merci aux organisateurs pour cette manifestation sportive que l’on sait toujours plus difficiles à réaliser. 2 parcours étaient proposés autour de la commune  de Vercel : un de 150 km/2500 Md+ et l’autre de 110 km/1850 MD+. Ne connaissant pas trop les routes et les difficultés, j’opte pour le petit parcours plus en rapport aussi avec mes possibilités du moment. Je n’ai pas encore dépassé 2000 mD+ à l’entrainement. Je préfère me faire plaisir jusqu’au bout, où du moins donner le maximum de moi-même jusqu’à la ligne d’arrivée sur un parcours adapté. Je fais le déplacement avec mon ami Hervé Gebel qui fera aussi le petit. Le profil tracé par Hervé sur Openrunner indique que 1600 mD+ et on sait que celui-ci à souvent tendance à surestimé la dénivelé. 

Profil du 110 km.

Du coup en faisant le tour des difficultés dans la voiture avec lui (il l’a fait en 2007), je m’aperçois vite que ça va être un parcours assez roulant avec très peu de cols longs. Qu’à cela ne tienne, ça me fera du bien, un peu de rythme en surrégime et des accélérations lactiques. Moi qui oriente beaucoup mon entrainement pour les cols longs et les chronos en cote à l’allure régulière, ça va me changer. Heureusement les quelques gimenez et 30/30 régulièrement réalisés me permettront, je l’espère, de supporter quelques accélérations avant de céder ! Pour le matériel, j’ai opté pour une roue profilé 38 mm avec pneu Continental TT 23 mm. Ce dernier est un poil moins rapide que le Supersonic mais présente une bande kevlar anticrevaison et une meilleure accroche. Sur les petites routes de campagne, mieux vaut jouer la prudence. Pour l’avant je prends ma roue alu no tube 22 mm pour la  légèreté en bosse et équipé en michelin pro 4 comp. Celui-ci a le même rendement qu’un gp4000s mais possède une accroche sur route humide supérieure. Comme il a plut encore tôt dans la matinée, les routes en sous bois ne sont pas sèches.

L'équipement du jour!


Le départ à 10 h est idéal, le fond de l’air un peu frais (11 degrés) mais il fait déjà beau. Il y a environ 300 coureurs sur le parcours. Après 20 minutes d’échauffement, c’est le départ et la première cote de 2 km à 7% est tout de suite là au km 0 ! ça attaque tout de suite et je dois maintenir 2min 30 à PMA pour passer le sommet avec la tête de course. Ça commence fort, heureusement les jambes sont là. Après le crêt Monniot ( km 20) et quelques passages de 5 min à 330w, la sélection est faite et je me retrouve avec Hervé et un groupe de 12 coureurs dont 2 de mon club. Pas mal de coureurs ont également décrochés en descente sur les routes humides. Je suis bien content de mon choix de pneus pour le moment. Il s’en suit 45 km de roulant avec quelques petits passages pentus, le groupe s’organise en relais double file et l’entente relativement bonne nous permettra de creuser jusqu’à 3 min d’avance sur la ligne d’arrivée. Avec mes 60,5kg, je ne suis pas un bon rouleur et finalement je pense qu’une roue avant profilée ne m’aurait pas handicapée car les bosses sont vraiment pas longues et pentues. Il me tarde quand même d’arriver au pied  de Villafans pour retrouver une cote de 5.5 km et 300mD+ plus en rapport avec mes qualités. Mais voilà après pratiquement 2h de course à 37 km/H et à passer des relais à PMA + subir quelques relances bien lactiques, mes jambes ne répondent pas comme espérée et je dois me contenter de monter au seuil à 290w soit ma valeur de ftp ( 60 min)  mais seulement sur 15 min...si le groupe était monté 10 w plus fort je sautais…il me manque clairement du rythme course. Les jambes sont déjà bien raides !

La répartition du jour: 25 % au dessus de 300 w


Répartition des 28 derniers jours: seulement 10 % au dessus de 300 w!

 Après cette difficulté pourtant passé toujours en tête, l’allure ne faiblit pas et nous revoilà reparti à fond de relais sur les 37 dernier km. Hervé commence à placer quelques attaques et je réponds de plus ne plus mal…Première alerte à 15 km de l’arrivée où sur un passage à 10 % je reste bloqué et laisse filer le groupe, heureusement ils temporisent dans la descente et je peux revenir. Sur une des dernières petites bosses vers le Village de Belmont, c’est l’accélération de trop pour moi et je vois le restant de mon groupe partir sans pouvoir y aller (plus que 9 à ce moment là). Je rentre en allure tempo et finit seul en passant la ligne à 45s du vainqueur : Hervé qui en fin stratège place son sprint au bon moment et gagne! Bravo à lui, je finis 8 ème et premier de ma catégorie. Pas si mal pour une reprise. Avec 235 wmoy et 266wnp sur 3h04 c’est tout de même ma meilleure perf absolue en wnp. 


En 2013, j’ai fait également 266wnp pour 230wmoy mais seulement sur 2h30 aux Ballons Vosgiens ! Il m’a juste manqué un peu de fraicheur sur la fin. Je paye mon manque de résistance lactique, bref typiquement le genre de qualité qu’on travaille en course. Prochain rendez-vous la Time dans 15 jours. Certainement le petit parcours aussi et à fond. Le moyen bien que très sympa cette année passe un cap avec 115km/3100mD+. Il reste 15 jours pour se décider…

Classement scratch petit parcours

jeudi 22 mai 2014

Test terrain du Squirt Lube.

Salut à tous,

Nouveau  post sur les tests de lubrifiants de chaîne de vélo. Cette fois J'ai pu tester sur le terrain différentes combinaisons de traitement. Pour rappel mes derniers tests sur rouleaux avaient mis en évidence le Squirt Lube comme étant le lubrifiant le plus performant du marché. 

The best.

J’ai pu profiter d’une très belle fenêtre météo avec enfin très peu de vent et très rapidement 20 degrés sur ma montée référence du Salbert. Pour ce test j’ai donc utilisé un double enregistrement Powertap/SRM au niveau capteur de puissance et je n’ai  fait varier que les chaines traitées pour valider si une faisait aller plus vite que l’autre pour une puissance donnée. Je me suis pesé comme d’habitude à chaque montée et corrigé le bidon d’eau pour toujours  avoir 70 kg montant. La station météo de Belfort/Chaux a relevé des variations de vent de 3 km/H pendant la durée du test, insignifiant !

Condition de vent optimale!

 La montée du  Salbert est ombragée et protégée par la forêt,  le calcul théorique des watts avec ce vent très faible sera donc valide pour comparer avec les mesures des capteurs.

4 chaines comme pour le précédent test ont été utilisées, toutes dégraissées aux ultrasons puis traitées avec du WD40, Finish line Téflon, Squirt lube, et une prépa maison sur base de Téflon + Squirt lube. Montées réalisées vers 250 watts. Les résultats ci-dessous montrent un petit resserrement des valeurs par rapport à celles trouvées sur rouleaux. La hiérarchie est respectée avec toujours le Squirt lube devant pour un watt de mieux que le finish line et 2.5 watts pour le WD 40. 

2.5 à 3 w à gagner...

J’étais arrivé à 4 watts sur rouleaux ! En comparant le calcul théorique de puissance et les relevés SRM avec chaque changement de chaîne, on obtient le même écart ou presque que la différence Powertap / SRM. Cela valide le protocole ! Il était donc important de faire un test terrain pour valider les premiers tests. Les résultats sont du coup plus faible que sur rouleaux mais plus réaliste par rapport aux résultats Friction Fact où cette fois ci je trouve comme eux !  J’en ai déjà parlé, le powertap réagit pas toujours de la même façon entre une puissance calculée d’une inertie sur Home Trainer  et la route. Voilà certainement pourquoi  j’ai des écarts entre terrain et rouleaux.…Concernant mon dernier traitement, j’ai cru au miracle pendant les 2 premières minutes du test. Ma chaîne saturée en téflon et cire a donnée des valeurs de puissance supérieure de 2 watts sur powertap par rapport au SRM soit 3 watts de mieux qu’avec le squirt lube seul !  Cela veut dire que les pertes par friction étaient encore réduites. Mais malheureusement et rapidement, l’écart s’est resserré puis revenu à la norme avec la même différence qu’avec du Squirt lube seul. Je pense que le surplus de téflon n’a pas tenu… dommage on a donc à peine mieux sur cette dernière montée mais rien de significatif…

Je monte, je descends, je monte, je descends...etc....


Je retiens et donc confirme que le Squirt lube est bien le meilleur lubrifiant du marché. Pour l’avoir utilisé depuis les tests sur rouleaux, la chaîne encrasse vraiment peu, gage que son rendement va rester vraiment bon assez longtemps. Sous la pluie, je pense qu’il n’y a pas mieux. Le Squirt, une fois sec, adhère vraiment à la chaîne et restera donc en place plus longtemps qu’un produit sec comme du Finish line ou le Rock and roll Lub. A suivre maintenant sur une saison entière!

jeudi 15 mai 2014

Lubrification et optimisation des chaînes de vélo

Salut à tous,

J’aborde un sujet qui m’a pas mal occupé ces derniers temps : le traitement et rendement des chaines de vélo ! J’avais déjà tenté une approche en 2013 mais cette dernière avait été rapide et incomplète sur les meilleurs lubrifiants et procédé de nettoyage.

Ma selection: wd40, Finish Line, Squirt Lube, poudre PTFE +Molybdène

 J’ai décidé de ré aborder le sujet complètement en poussant la méthodologie au maximum comme le propose le site Friction Fact. En tombant en parallèle sur un nouveau test réalisé avec Vélonews sur les meilleurs lubrifiant du marché, j’ai vraiment eu envie de valider leurs résultats en condition réelle et non sur banc de mesure. Économiser presque 4 watts à 250 w en nettoyant et lubrifiant au mieux sa chaîne, cela vaut le coup de passer un peu de temps!  
Premier point important d’après Friction Fact: le nettoyage. En effet et même si on pense avoir tout enlevé en frottant sa chaîne avec la meilleure brosse et dissolvant du marché, on est encore loin du compte. Pour s’en convaincre il suffit d’utiliser une machine à ultrason. J’ai donc reçu un modèle de chez Selectronic et commandé un produit spécial mécanique pour le dégraissage ultrason.

La machine en action ! 

 La machine doit posséder une résistance chauffante permettant de maintenir le produit de nettoyage vers 50 degrés pendant la durée du traitement. Le résultat est spectaculaire : en 10 min de traitement,  la chaîne ressort comme neuve, brillante comme de l’argent. Par contre le liquide transparent au départ est devenu bien noir pourtant avec une chaîne soit disant propre !

Chaîne après traitement: quelle est la neuve ?

 Il reste donc des résidus entre les maillons et ces derniers peuvent augmenter la friction de 1 watt à 250w d’après Friction Fact !
Pour m’en convaincre j’ai réalisé un premier test avec SRM, Powertap et mon home trainer à rouleaux. J’ai déjà testé une chaîne pas nettoyée depuis 500 km qui avait été lubrifié avec du Finish Line au téflon (un des meilleur actuel), puis testée dégraissée à la brosse + dissolvant et enfin testée dégraissée avec la machine ultrason. Les watts sont mesurés en doublons et donc le Powertap permet de voir les pertes par friction entre le moyeu et le pédalier SRM. J’ai réalisé plusieurs intervalles de 4 min @240 w dont voici le résumé sur le tableau ci-dessous.


On voit clairement que le rendement est moins bon dégraissée qu’avec le lubrifiant même sali de 500 km, mais peut être amélioré de presque 1 watt en dégraissant par ultrason ! C’est de plus un jeu d’enfant et tellement pratique de mettre sa chaîne à traiter (utilisation d’attache rapide obligatoire)  pendant que l’on fait autre chose. La chaîne est ensuite rincée à l’eau et sécher pour recevoir le nouveau lubrifiant.

Mon premier choix de lubrifiant c’est porté sur de la paraffine alimentaire. Un des meilleurs d’après les tests ! La chaîne est chauffée à 70 degrés pour faciliter le passage dans les maillons puis plongée dans la paraffine chaude !

Préchauffage chaîne avant traitement...

 Après égouttement et refroidissement, il faut roder la chaîne 20 min afin d’éliminer l’excédent de paraffine. Je préfère ne pas m’étendre sur ce premier test. Cela a été une catastrophe…l’excédent de paraffine s’évacue en petits  copeaux qui viennent se mettre partout sur le vélo.Il y en a plein la cassette, dérailleurs, pédalier, une horreur…de plus le test de rendement n’a pas du tout marché…la chaîne ainsi traitée perdait 3 watts à 250 watts sur une chaîne complètement dégraissée…Je l’ai peut être pas assez rodée…mais bon,  même si on devait gagner un peu par rapport à une lubrification classique, c’est bien trop lourd comme préparation !

Le dernier test de vélonews a révélé un nouveau challenger encore meilleur que la paraffine : le Squirt Lube. Un mélange de cire justement à base de paraffine liquide. J’ai donc commandé un flacon et je l’ai opposé au WD40, Finish Line Téflon et un autre traitement de la chaîne, que je vais garder mystérieux pour le moment, additionné à du Squirt Lube. 

Les tests 2014 Friction Fact.

3 journées de tests et 6h d’essai à répéter des intervalles de 4 min à 240 w ont été nécessaire pour valider les données. Les chaines étaient toutes identiques (dura ace 7900) et ont été préparées à l’avance puis montées/démontées plusieurs fois pour valider que les mesures/ écarts étaient répétables et pour faire une moyenne. Car quand on joue au watt prêt, surtout avec la précision de chaque capteur, il faut multiplier les mesures! Pour chaque nouvelle journée d’essais, les chaines avaient été nettoyée, inversée afin que chacune ne reçoivent jamais le même traitement.  Une autre façon de vérifier en parallèle le gain de rendement par watts a été la vitesse résultante atteinte sur le rouleau. Les pneus étaient toujours à température après 20 min minimum d’échauffement, déjà usés des rouleaux et le poids d’ensemble (donc pression des pneus) contrôlée avec une pesée de ma part tous les changements de chaines. On pourra toujours critiquer la méthode en complément du Powertap mais on pouvait déjà avoir une première indication sur l’amélioration de vitesse résultante de 0.3 km/h entre Finish Line et Squirt Lube par exemple pour 240 w SRM.

Rendement sur la vitesse


Pour en revenir aux Watts, les résultats sont assez parlants et plutôt cohérent avec Friction Facts. Comme en 2013, je mesure plus de 2 watts entre du WD40 et un bon lubrifiant comme le Finish Line (ou gold chain lub en 2013). Autant dire qu’on ne lubrifie pas grand-chose avec du WD 40 ! La bonne surprise vient du Squirt lube, annoncé comme le plus performant actuel et je confirme ! On gagne encore 1.5 watts sur le Finish Line. En couplant les 2 tests Friction Fact de 2013 et 2014, on pouvait estimer à 1 watt entre ces 2 produits, moi je trouve 1.5 w !

Compilation de plus de 60 IT de 4 min@240w...( 3 jours de pluie dehors bien exploités sur HT!)

 Il est annoncé comme très résistant à l’eau et tenant très longtemps ses propriétés sans s’encrasser. Je n’ai pas encore le recul pour le prouver mais ça sera fait après des tests terrains plus poussés. En effet je ne compte pas en resté là. Maintenant que j’ai identifié le top, je voudrais tester tout cela sur le terrain en comparant, comme pour les pneus,  des chaines préparées sur ma montée référence du Salbert et voir donc si à 250 watts on améliore le chrono juste en changeant de chaîne. Le Powertap semble indiquer une baisse de la friction donc une économie de watts grâce à des frottements mécaniques diminués. Pour ceux qui ont suivi le tableau il reste un dernier test appelé Squirt Lube +. Ce dernier a été encore meilleur ! C’est une préparation perso d’une chaîne où j’ai injecté par ultrason un mélange à moi dans les maillons puis passé du Squirt Lube dessus. Si les tests terrains le confirment en plus du résultat par Powertap, je proposerai peut être ce traitement spécial. On arriverait donc à 5.5 watts de gain entre les extrêmes ou plus de 2 %. On peut rajouter encore un watt si les produits ont été appliqués sur une chaîne totalement propre grâce aux ultrasons! A suivre…

mardi 6 mai 2014

Test Plateau Osymétric

Salut à tous, 

J'ai en test depuis un bon mois un plateau osymetric 38 dents/110 mm. Ce dernier m'a été prêté gracieusement par un fidèle lecteur du blog pour que j'essaye ( Merci Jérome!). Afin de ne pas complexifié le réglage du dérailleur avant , j'ai  gardé mon grand plateau Rotor. 


Osymétric VS Rotor

Pour ma pratique montagne et essai en col, je serai le plus souvent sur l'osymetric de toute façon, donc pas besoin du grand pour ce faire une idée précise.
 On m'avait prévenu, les premiers tour de manivelles sont assez déconcertant. L'impression d'avoir le pédalier qui patine, qui tourne dans le vide à chaque fois que la manivelle passe le point mort! Pour le coup on a vraiment à faire à un vrai effet ovale. Rien à voir avec le rotor qring qui m'avait posé aucun souci d'adaptation, ici il faut vraiment s'appliquer sur le pédalage pour faire disparaître cette sensation de patinage! Mais après 30 min de roulage, on commence à l'oublier donc rien d'insurmontable. L'effet est par contre assez spectaculaire quand on revient sur un grand plateau plus classique. Cette fois on a l'impression que c'est lui qui tourne comme une patate! Seul façon de faire disparaître cet effet, c'est de pédaler correctement avec un tiré/poussé efficace. L'osymetric met donc en lumière une faiblesse sur mon geste technique, à vrai dire je ne suis pas surpris...comme beaucoup ma phase de tirage n'est pas parfaite. Point très positif sur l'utilisation de l'osymetric, c'est la possibilité de faire de l'intensité très rapidement sans perdre du rendement. En effet j'ai réalisé sur cette première sortie des intervalles proche de mon max sur 7 à 8 min@330 watts sans trop souffrir. J'ai par contre tout de suite détecté un soucis avec l’affichage des watts et le srm. Dans mes passages bien connu (col Shirm, Hundsruck), c'est la première fois que les watts ne correspondent pas totalement avec le chrono. Ainsi avec 7 min@330w c'est 7 watts de plus que 72 h plus tôt avec les mêmes conditions ( poids montant, vent, matériel..). Cette surestimation a continuée sur le restant de mes montées avec toujours plus de watts affichés sur mes chronos références! Renseignement pris il semble en effet reconnu que le Srm n'aime pas ces plateaux dans le calcul des watts. Ce dernier part du principe que nous sommes sur un cercle (pi) et il n'est donc pas du tout prévu pour calculer une puissance à partir d'une ellipse ce qui fausse de 2 à 3 % le calcul. Pour s'en convaincre et en suivant les préconisations trouvés sur le net, j'ai mis un powertap à l'arrière ( beaucoup moins sensible) et fait un test sur rouleau.


Test SRM vs Powertap pour l'osymetric!

 Et en effet en passant du Rotor à l'Osymétric et en restant à la même puissance sur le powertap, le srm passe de 300 à 308 watts ! Pas étonnant alors d’annoncer des gains de la part d'osymetric en regardant leur études toutes faites sur Srm! Donc voilà dommage mais pas d'effet miracle, l'osymetric ne fait aller plus vite! J’ai donc modifié la pente du SRM de 0.3 ( 6 watts) pour avoir des watts réaliste par rapport à ma forme. Un mois plus tard, je ne l’ai toujours pas enlevé et je pense que je vais encore le garder! Petit à petit mon cerveau à totalement accepter ce nouveau pattern de pédalage et je trouve clairement un plus dans le ressenti de l'effort au seuil i4. Les douleurs musculaires apparaissent avec du retard, je tiens plus longtemps l'effort avant que les jambes ne soient remplies d'acide lactique ! Sur ce point je rejoins totalement l'étude supervisée par Fred Grappe sur l'osymetric. Les sujets sans forcément développer plus de watts, trouvaient l'effort à i4 plus supportable. Si le temps de soutient augmente, on pourrait espérer que cela influe sur la FTP et donc avoir une amélioration des performances à terme quand même ! A suivre donc mais me concernant c'est bien la première fois que j’ai pu dépasser 300 w sur du Gimenez il y a peu, alors je poursuis ! Plutôt une bonne surprise !


Gimenez @5.1w/kg, je l'encadre celui là!