Salut à tous,
Dimanche 11 Juillet avait lieu ma 3 ème cyclosportive de la saison : la Luc Alphand Serre Chevalier. Je l’ai rajouté à mon calendrier car elle tombait sur une période où avec ma famille on était en vacances à Briançon. J’ai choisi de faire le petit parcours avec 107 KM – 1900 mD+ avec le col de l’
IZOARD. En toute logique après la Time et les 3 Ballons, ce parcours plus cours devrait me permettre de sortir pas mal de watts sur cette montée. Cela fait déjà plus d’une semaine que je suis en vacance où on a commencé du coté de Nice. J’ai roulé et découvert de jolis cols (
Turini, Madone,
Brauss) mais aussi pas mal profité et décompressé. Au programme : muscat, rosé, charcuteries et fromages du coin. Ma dernière bonne sortie de Mercredi dernier avec 287 watts maintenu sur 44 min dans un Gimenez sur un total de 2 h 30 à 250 watts NP pouvait d’ailleur me laissé espérer de bonnes jambes et un impact plutôt limité de cette diététique du Sud ! Après un samedi à rejoindre Briançon dans les bouchons et la chaleur, emménager, faire des courses, récupérer le dossard, monter le vélo, le dimanche matin a été bien raide pour rejoindre le départ. Surtout après une nuit bien courte ( le petit dernier n’a pas aimé le changement) je me suis levé bien naze et le gatosport m’a paru assez raide à avaler. Une fois le nez dehors la température ambiante rappel vite que l’on est en montagne. Avec 11°c cela fait tout bizarre après avoir vécu pendant 15 jours à 30 °C ! Bref il me faut 15 min pour rejoindre le départ un peu frigorifié.
Dès l’échauffement je n’ai pas de bonnes sensations et tout de suite très soif… La journée de la veille semble avoir laissé des traces. Je rejoins donc mon sas où je tombe sur
Rodolphe actuel leader du grand trophée. On reparle Marmotte, 3 Ballons, c’est très sympa. Le départ est donné à 8H où les premiers KM jusqu’à la sortie de Serre Chevalier sont vraiment neutralisés. L’organisation et la sécurité sont et resteront au top du début à la fin. Le relief assez plat sur les 40 premiers Km ne permet pas de faire de réelle sélection et je me contente de suivre la tête de course en laissant une centaine de concurrents devant. Les quelques bosses courtes sont passées entre 300 et 350 watts et finalement on arrive au pied de Guillestre en à peine 50 min soit 44 km/h de moy ! Seulement voilà parti avec 1,5 l d’eau je suis déjà presque à sec, incroyable ça m’est jamais arrivé d’en avaler autant. Du coup il va falloir que je m’arrête au premier ravito car je ne pourrai jamais rejoindre celui d’Arvieux en milieu de montée de l’IZOARD. Ça ne m’arrange pas du tout car je serai bien resté dans mon groupe pour rejoindre le pied du col et passer les gorges du Guil. Le vent est souvent défavorable et les faux plats plutôt corsés. Les bénévoles au ravito sont donc tout surpris de me voir débarquer et un peu pris de cour mettent du temps pour me remplir un bidon. J’y laisse bien une minute et bien sur mon groupe est déjà loin. Je repars seul et fait un bel effort de 380 watts pendant 2 min dans les premières pentes pour reprendre les derniers. Les plus forts sont partis devant. Je m’arrête denouveau pour vidanger cette fois car je ne tiens plus avec toute cette eau avalée et reperds une minute c’est la cata .En repartant je reprends un petit groupe de 10 qui ne roule pas à mon allure. Seul le dossard 141 ( merci Mathis !!) qui m’a reconnu à travers mon blog relais avec moi mais c’est peine perdu. Le groupe de tête s’éloigne et à deux on ne peut rien faire contre le vent de face en plus. On est bien à 2 minutes maintenant. Moi qui pensais rester à l’abri un maximum, me voici déjà à lâcher beaucoup trop de forces depuis Guillestre. La motivation en prend un coup et dès l’attaque des premiers lacets, je vois bien que les watts sont en plus restés en méditerranée noyés dans du rosé ! Du coup je monte au train calé à 270 watts à 168 puls jusq’au ravito d’Arvieux où je reprends encore de l’eau. Je commence à doubler pas mal de dossards qui étaient avec moi au début et ça me fait vraiment ragé. Cette histoire de flotte me coute bien 5 min entre mes arrêts et le bon groupe laché. Après Brunissard au plus fort de la pente j’appui d’avantage mais je reste coincé à 270 watts jusqu'à la casse déserte. Les puls ne montent pas d’ailleurs signe évident d’une certaine fatigue. Bon avec l’altitude il y a surement 5 % de perte sur cette dernière partie mais cela reste décevant. Je continuerai à reprendre jusqu’au sommet des dossards repérés dès le début. Je suis vert…quand je repense aux 3 ballons et aux nombres de places que l’on peut perdre sur 5 min… Bref la descente fermée à la circulation et sur un revêtement nickel est un vrai plaisir. Arrivé à Briançon il reste à remonter jusqu'à Serre chevalier.
Je suis de nouveau avec un groupe de 8 qui prends ma roue où personne ne relaie. Cette fois je vois tout rouge et vu ma montée de l’Izoard en dedans il me reste des forces. Du coup je monte à bloc, seul un cyclo suit et les 10 dernières minutes s’effectue à presque 300 watts pour rejoindre l’arrivée. . Quelques temps après, l’affichage du classement me laisse indifférent : 43ème sur 660, cette place en 2009 m’aurait satisfait mais pas cette année. Comme prévu avec 5 min de moins je finissais dans les 20, plus conforme à mon niveau actuel( et avec 10 watts en plus dans l'IZOARD c'était encore 2 min...) Mais bon c'est ainsi, pour conclure je retiendrai une organisation géniale, un col d’Izoard de toute beauté à monter comme à descendre et une super ambiance/installation à l’arrivée dans le parc plein de verdure des colombiers. A recommander vivement comme cyclo !